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Police-Justice

Gardes à vue levées dans l'enquête sur Laëtitia

Gendarmes près de l'étang où certaines parties du corps de Laëtitia ont été retrouvées. Les deux hommes placés en garde à vue depuis mardi dans l'enquête sur la mort de la jeune fille ont été remis en liberté sans qu'aucune charge ne soit retenue contre e

Gendarmes près de l'étang où certaines parties du corps de Laëtitia ont été retrouvées. Les deux hommes placés en garde à vue depuis mardi dans l'enquête sur la mort de la jeune fille ont été remis en liberté sans qu'aucune charge ne soit retenue contre e - -

NANTES (Reuters) - Deux hommes placés en garde à vue depuis mardi dans l'enquête sur la mort de Laëtitia Perrais ont été remis en liberté sans...

NANTES (Reuters) - Deux hommes placés en garde à vue depuis mardi dans l'enquête sur la mort de Laëtitia Perrais ont été remis en liberté sans qu'aucune charge ne soit retenue contre eux, a indiqué mercredi le parquet de Nantes.

L'un d'eux a été placé sous contrôle judiciaire dans le cadre d'un dossier distinct de cambriolage d'une entreprise de la région nantaise, précise le procureur de Nantes, Xavier Ronsin, dans un communiqué.

Ces deux personnes étaient "susceptibles d'avoir été en relation avec Tony Meilhon après le décès de Laëtitia Perrais", avait indiqué le magistrat mardi.

Le principal suspect, Tony Meilhon, 31 ans, a déjà été mis en examen et incarcéré pour "enlèvement suivi de mort". Il est soupçonné d'avoir enlevé puis tué l'adolescente, dont la tête, les jambes et les bras ont été découverts dans un étang de Lavau-sur-Loire (Loire-Atlantique).

Ce dernier a été complètement vidé, sans que le buste de la jeune femme disparue près de Pornic (Loire-Atlantique) n'y soit retrouvé.

Une quinzaine de gendarmes spécialisés dans les interventions en milieux toxiques sont attendus jeudi à Lavau-sur-Loire pour inspecter un étang voisin.

Nicolas Sarkozy et le gouvernement ont présenté Tony Meilhon comme un "multirécidiviste".

Ils estiment que le fait qu'il soit sorti de prison en février 2010 sans suivi est une faute, ce qui a ulcéré les magistrats, engagés dans un mouvement de grève des audiences et de manifestations.

Guillaume Frouin, édité par Gérard Bon