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Police-Justice

Foire du Trône: 2 hommes arrêtés avec de quoi fabriquer des explosifs

Deux hommes ont été interpellés dans le Val-de-Marne, soupçonnés d'avoir voulu fabriquer des explosifs. (Photo d'illustration)

Deux hommes ont été interpellés dans le Val-de-Marne, soupçonnés d'avoir voulu fabriquer des explosifs. (Photo d'illustration) - Phillipe Huguen - AFP

Les deux hommes ont été interpellés samedi soir à proximité de la Foire du Trône. La piste terroriste n'est pas privilégiée.

Deux hommes ont été arrêtés, ce samedi soir, avenue de Gravelle à Saint-Maurice, dans le Val-de-Marne, non loin de l'endroit où se déroule la Foire du Trône à Paris. Selon nos informations, les deux interpellés étaient en possession de bocaux contenant de l'acétone et de l'eau oxygénée. Des produits qui, associés, servent à fabriquer un explosif primaire.

En l'état actuel de l'enquête, la piste terroriste est écartée. Les deux hommes, dont l'un est d'origine turque, sont actuellement en garde à vue au 36, quai des Orfèvres. Ils sont connus des services de police pour des délits de droit commun.

Un "comportement suspect"

Les faits se sont déroulés peu avant 20 heures aux abords de la fête foraine parisienne qui se tient dans le Bois de Vincennes et qui fait l'objet d'une surveillance particulière dans le cadre du plan Vigipirate, selon l'une de ces sources.

Les deux hommes ont été repérés par des policiers dans le Bois de Vincennes en raison d'un "comportement suspect". Lors de leur interpellation, les policiers de la BAC ont découvert dans leur véhicule "une substance explosive dont la nature reste à déterminer", selon la Préfecture de police.

En quantité "relativement importante"

Cet explosif artisanal correspond à du peroxyde d'acétone (TATP) et a été retrouvés en quantité "relativement importante", a précisé une source policière.

Le TATP, qui peut se fabriquer à partir de produits en vente libre, est un explosif puissant mais extrêmement instable. La 2e Division de police judiciaire a été saisie de l'enquête.

Jé. M. avec Cécile Ollivier et l'AFP