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Police-Justice

Fillette tuée par balle : l’acte volontaire privilégié

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A Toulouse au lendemain de la mort d'une fillette de 4 ans, tuée d'une balle dans la tête, les enquêteurs privilégient la thèse de l'acte volontaire. Un homme a été placé en garde à vue.

Le drame s'est noué lundi en milieu d'après-midi, vers 17H00, lorsque les voisins de la mère de famille de 22 ans, originaire de Guyane, ont entendu le bruit d'une violente altercation au 4ème étage d'une barre d'immeubles de la cité Empalot.

Alertés, les policiers ont découvert l'appartement en désordre, plusieurs portes défoncées avec des "trous importants", selon le procureur de la République, Michel Valet, et une petite fille étendue sur le sol, atteinte d'une balle de 22 long rifle au milieu du front.

A leur arrivée, les policiers ont croisé et interpellé un homme d'une trentaine d'année portant un sac où ils ont découvert un pistolet automatique 22 long rifle avec quatre balles dans le chargeur et une dans le canon, ainsi qu'un fusil à canon scié démonté avec un projectile de calibre 12 à l'intérieur et une boîte de cartouches.

Le suspect, qualifié par le procureur de "concubin en pointillé" de la mère et vivant davantage à Paris qu'à Toulouse, a offert plusieurs versions des faits. Mais il semblerait qu'il soit entré dans une fureur noire pour "des raisons futiles tenant à la propreté de l'appartement", selon le procureur.

Il aurait alors frappé la mère de famille, qui a dû être hospitalisée en état de choc et n'avait toujours pas pu être entendue mardi après-midi. Celle-ci se serait alors réfugiée dans la salle de bains avec la petite victime et ses deux garçons de 6 et 2 ans, dont le dernier est le fils du suspect.