Fête de la musique: la ville de Nancy lance son plan anti-ivresse

Lutter contre l'alcoolisation, la ville de Nancy, en Meurthe-et-Moselle, a décidé d'en faire une de ses priorités le jour de la fête de la musique, soit dimanche 21 juin. Ainsi, afin de ne pas voir se reproduire les affrontements qui ont eu lieu l'année dernière, police et municipalité lancent un véritable plan anti-ivresse, dévoile jeudi L'Est Républicain. 

Première mesure qui risque de déplaire à beaucoup de Nancéiens: l'instauration d'un couvre-feu avec un arrêté mettant fin à la fête de la musique à 23h, ont annoncé le maire de la ville et son adjoint à la sécurité.

Côté police, un accord a été signé avec SOS Médecins. Celui-ci prévoit la présence d'un médecin dans les locaux de l'hôtel de police du boulevard Lobau, est-il précisé. "Cela évitera aux patrouilles, qui embarquent des personnes ivres, de passer à l’hôpital pour obtenir un certificat de non hospitalisation", préalable obligatoire avant un placement en cellule de dégrisement. Un gain de temps mais aussi un gain d'effectif.

La présence du médecin est financée sur des fonds interministériels débloqués par la préfecture, et elle ne sera programmée que pour les soirées à risque (14 juillet, fêtes étudiantes de rentrée ou 31 décembre).

Dernier volet du plan: la prévention. En effet, une fois à jeun, les fauteurs de trouble se verront proposer soit une amende de 150 euros à payer pour "ivresse publique et manifeste", soit prendre rendez-vous auprès d’un travailleur social du service Antigone de l’Ars ou d’une infirmière de la Maison des adolescents.

M.G.