Femme frappée dans la rue: le procès de l'agresseur présumé renvoyé au 4 octobre

Une expertise psychiatrique approfondie a été ordonnée par le tribunal correctionnel de Paris.

L'homme suspecté d'avoir frappé une jeune femme en pleine rue à Paris le 24 juillet dernier sera jugé le 4 octobre prochain. Son procès a été renvoyé ce jeudi après-midi par le tribunal correctionnel de Paris où il était jugé en comparution immédiate. La présidente souhaite une expertise psychiatrique approfondie. L'agresseur présumé est maintenu en détention provisoire.

Lors de la brève audience, l'homme a tenu à s'excuser pour la gifle qu'il a asséné à Marie Laguerre. "J'aurais dû lui donner une meilleure leçon de vie, avec des mots, a-t-il expliqué. Je m'excuse pour la gifle."

L'homme a été arrêté lundi à Paris à la sortie d'un hôpital psychiatrique parisien où il avait été placé le 4 août, quelques heures après avoir été une première fois arrêté pour avoir jeté des cailloux sur une voiture près des Champs-Élysées. Il tenait alors des propos incohérents. 

Frappée au visage

L'homme comparaîtra "harcèlement sexuel" et "violences avec arme" - en l'occurrence un cendrier - ayant entraîné une incapacité totale de travail (ITT) inférieure à 8 jours. Le 24 juillet dernier, il avait suivi dans la rue Marie Laguerre, une étudiante de 22 ans, en lui adressant des gestes et des paroles obscènes. La jeune femme lui avait alors répondu avant d'éviter un cendrier jeté par l'homme qui s'était également précipité sur elle pour la frapper.

Lors du procès de ce jeudi, l'homme est apparu vêtu d'un t-shirt noir, cheveux longs et frisés. Sans avocat jusqu'au dernier moment, le prévenu a pu s'entretenir brièvement avec un conseil. Tous deux souhaitaient une comparution dans l'après-midi.

J.C. avec Mélanie Bertrand