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Police-Justice

Explosion mortelle en Haute-Loire: des centaines de personnes rendent hommage aux trois ados

Tristan, Maxime et Bastien sont décédés samedi dernier lors d'une explosion d'une bâtisse abandonnée.

Tristan, Maxime et Bastien sont décédés samedi dernier lors d'une explosion d'une bâtisse abandonnée. - Romain Lafabregue - AFP

Les obsèques de Tristan, Maxime et Bastien se sont déroulées samedi à Bas-en-Basset en présence de plusieurs milliers d'anonymes. Les trois adolescents sont décédés il y a une semaine dans une explosion causée par un cocktail chimique qu'ils fabriquaient.

C'est tout une ville qui est venue se recueillir en hommage à Tristan, Maxime et Bastien. Ce samedi matin, les obsèques des trois adolescents décédés la semaine dernière dans l'explosion d'une bâtisse abandonnée étaient organisées à Bas-en-Basset, en Haute-Loire.

Aux côtés des familles, plus de 3.000 personnes s'étaient rassemblées, rapporte le quotidien Le Progrès. 700 ont pu prendre place dans l'église de la ville, les autres s'étaient regroupées sur le parvis pour assister à la cérémonie diffusée sur écran géant. 

"Comment mourir si jeune"

Beaucoup de jeunes, des camarades des trois jeunes garçons, ainsi que de nombreux parents étaient venu leur rendre un dernier hommage. A l'entrée de l'église, les cercueils de Tristan, Maxime et Bastien était recouvert du maillot de l'Union sportive de Bas, le club de football dans lequel les adolescents étaient licenciés, relate le quotidien local.

Les obsèques des trois garçons, âgés de 14 à 16 ans, se sont déroulées dans un calme absolu et un silence impressionnant selon France Bleu. En préambule, le prêtre s'est ému de ce drame: "Comment mourir si jeune eux qui démarraient tout juste leur vie?", a-t-il demandé.

Préparation chimique qui a mal tourné

Dimanche déjà, au lendemain de l'accident, une marche silencieuse avait réuni 2.000 personnes dans les rues de Bas-en-Basset. Une initiative qui avait été lancée par les jeunes de la communes.

Tristan, Bastien et Maxime sont décédés samedi dernier dans l'explosion d'une bâtisse abandonnée. La préparation d'un mélange chimique pour fabriquer des fumigènes pour participer à une partie d'Airsoft, un jeu de guerre, est l'origine de la déflagration.

J.C.