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Police-Justice

Eure: une femme soupçonnée de l'assassinat de son mari écrouée

Un policier dans les rues de Paris. (Photo d'illustration)

Un policier dans les rues de Paris. (Photo d'illustration) - Flickr - CC Commons - Chris

Une femme et son compagnon ont été incarcérés dans l'Eure, alors que cette dernière est soupçonnée d'avoir tuée son ancien mari il y a deux ans.

Une femme d'une cinquantaine d'années, soupçonnée d'avoir tué son mari, disparu près de Bernay dans l'Eure il y a environ deux ans, a été incarcérée, de même que son actuel compagnon poursuivi pour non dénonciation de crime, a-t-on appris lundi auprès du parquet d'Évreux.

"Un homme et une femme, en couple et âgés tous deux d'une cinquantaine d'années, ont été mis en examen et placé en détention provisoire entre les 8 et 9 avril", a indiqué Dominique Puechmaille, procureure de la République d'Évreux, confirmant une information lundi du quotidien Paris Normandie.

Disparu depuis environ 2 ans

"La femme est poursuivie pour assassinat et atteinte à l'intégrité d'un cadavre. Son nouveau compagnon l'est pour recel de cadavre et non-dénonciation de crime", a détaillé la magistrate.
"La victime est un homme de 70 ans, mari de la femme mise en examen, qui avait disparu depuis environ deux ans", a encore précisé Dominique Puechmaille ajoutant qu'il vivait dans une commune "à proximité de Bernay".

Lors de sa garde à vue, la femme a reconnu avoir tué son ancien mari puis fait disparaître le corps, a détaillé Dominique Puechmaille.

Selon le quotidien Paris Normandie, l'hypothèse de violences conjugales commises par la victime est également étudiée. Interrogée sur ce point, la magistrate a indiqué "que toutes les pistes étaient explorées", pour expliquer ce crime, y compris "la piste financière".

"Les investigations ont démarré au début de cette année quand la première femme de la victime a voulu récupérer ses parts acquises dans la maison familiale", a expliqué la procureure de la République d'Évreux, précisant qu'une enquête pour disparition inquiétante avait alors été ouverte. 

Jeanne Bulant avec AFP