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Police-Justice

Epilogue probable de l'affaire Bettencourt-Banier le 29 juin

Le tribunal correctionnel de Bordeaux examinera le 29 juin le dossier d'abus de faiblesse présumé sur Liliane Bettencourt visant le photographe François-Marie Banier. En principe, le tribunal devrait refermer le dossier sans poursuites, puisque la fille d

Le tribunal correctionnel de Bordeaux examinera le 29 juin le dossier d'abus de faiblesse présumé sur Liliane Bettencourt visant le photographe François-Marie Banier. En principe, le tribunal devrait refermer le dossier sans poursuites, puisque la fille d - -

BORDEAUX (Reuters) - Le tribunal correctionnel de Bordeaux examinera le 29 juin le dossier d'abus de faiblesse présumé sur l'héritière de L'Oréal...

BORDEAUX (Reuters) - Le tribunal correctionnel de Bordeaux examinera le 29 juin le dossier d'abus de faiblesse présumé sur l'héritière de L'Oréal Liliane Bettencourt visant le photographe François-Marie Banier, annonce le parquet.

Cette affaire est à l'origine d'une série d'enquêtes et de procédures judiciaires autour de la milliardaire de 88 ans, principale actionnaire du géant mondial des cosmétiques et 15e fortune de la planète selon le magazine Forbes.

En principe, le tribunal devrait refermer le dossier sans poursuites, puisque la fille de Liliane Bettencourt, Françoise Meyers, qui avait déclenché l'affaire par une citation directe en 2009, a retiré sa plainte suite à un accord passé en 2010.

Le photographe François-Marie Banier a renoncé à environ 600 millions d'euros d'assurances-vie, conservant le produit de 300 à 400 millions d'euros de dons de Liliane Bettencourt sous diverses formes, notamment un ensemble immobilier à Paris.

Comme le parquet de Bordeaux a annoncé en mars qu'il n'entendait pas reprendre seul les poursuites, le dossier semble juridiquement clos.

Il reste cependant une dernière incertitude puisque le conflit a aujourd'hui repris entre la milliardaire et sa fille, qui soupçonne de nouvelles personnes dans son entourage d'abuser de l'affaiblissement psychologique de sa mère, constaté en mai par des experts médicaux.

Un placement sous curatelle a été recommandé par ces experts, mais il est pour l'instant impossible. Françoise Meyers a retiré sa demande et le juge des tutelles en est donc dessaisi, a dit la Cour de cassation lundi dernier.

Claude Canellas avec Thierry Lévêque à Paris, édité par Yves Clarisse