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Police-Justice

Émeutes en Nouvelle-Calédonie: plus de 130 interpellations, la population "appelée à limiter ses déplacements"

"Les graves troubles à l'ordre public sont toujours en cours", selon un communiqué publié le mercredi 15 mai par le Haut-commissariat de la République, qui fait état de "nombreux incendies et pillages de commerces, d'infrastructures et d'établissements publics dont plusieurs écoles et collèges".

Plus de 130 personnes ont été interpellées en Nouvelle-Calédonie durant les émeutes qui secouent l'archipel depuis ce lundi 13 mai, a annoncé dans un communiqué le Haut-commissariat de la République dans ce territoire français du Pacifique.

"Plus de 130 interpellations ont eu lieu et plusieurs dizaines d'émeutiers ont été placés en garde à vue et seront présentés à la justice", précise le Haut-commissariat dans un nouveau point de la situation.

"Une soixantaine de blessés sont à déplorer parmi les forces de l’ordre", peut-on lire. "L’aéroport de La Tontouta reste fermé aux vols commerciaux. La population est appelée à limiter ses déplacements en journée".

Tous les soirs dans Le titre à la une, découvrez ce qui se cache derrière les gros titres. Céline Kallmann vous raconte une histoire, un récit de vie, avec aussi le témoignage intime de celles et ceux qui font l'actualité.
Emeutes, violences, pillages: pourquoi la jeunesse calédonienne se révolte
16:41

Des affrontements violents

L'aéroport de La Tontoura "reste fermé aux vols commerciaux", selon le Haut-commissariat. Une nouvelle rébellion avec tentative d'évasion s'est déroulée au centre pénitentiaire de Nouméa "mise en échec par les forces de sécurité", selon la même source.

La Nouvelle-Calédonie est en proie à des affrontements violents depuis lundi alors que le vote des députés sur la révision constitutionnelle décriée par les indépendantistes a été maintenu.

Après les sénateurs, les députés ont adopté le texte du gouvernement par 351 voix contre 153.

La réforme devra encore réunir les trois cinquièmes des voix des parlementaires réunis en Congrès à Versailles, mais Emmanuel Macron a promis qu'il ne le convoquerait pas "dans la foulée" de ce vote, pour laisser une dernière chance aux discussions entre les parties locales.

A.G avec AFP