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Police-Justice

Elles appellent plus de 1.000 fois les pompiers de Paris en un an et demi

Alerter les pompiers pour divulguer une fausse information peut être puni d'une peine de deux ans de prison et de 30.000 euros d'amende.

Alerter les pompiers pour divulguer une fausse information peut être puni d'une peine de deux ans de prison et de 30.000 euros d'amende. - -

Trois jeunes femmes âgées de 16 à 20 ans ont passé près de 1.000 appels aux pompiers de Paris en l'espace de vingt mois, notamment pour lancer de fausses alertes. Conséquence: les pompiers sont partis inutilement en intervention à quatre reprises.

Trois femmes âgées de 16 à 20 ans seront prochainement jugées après avoir reconnu près de 1.000 appels d'insultes ou de fausses alertes passés aux pompiers de Paris en 20 mois, a annoncé ce lundi la préfecture de police (PP) de Paris.

Entre les mois de février 2011 et septembre 2012, les pompiers de Paris ont reçu ces appels émanant d'une même ligne téléphonique avec à chaque fois au bout du fil des insultes, des propos incohérents ou des fausses alertes, raconte la préfecture. A quatre reprises, les pompiers sont partis inutilement en intervention.

Jusqu'à 30.000 euros d'amende

Ces derniers ont déposé plainte en septembre 2012 et après plusieurs mois d'enquête, parce que les jeunes femmes utilisaient une ligne difficilement identifiable, les policiers du XVIIe arrondissement sont parvenus à identifier deux soeurs de 17 et 20 ans et l'une de leurs amies, âgée de 16 ans.

Convoquées les 24 avril, elles ont reconnu être les auteurs de ces appels et ont été convoquées ultérieurement devant le tribunal correctionnel de Paris.

Le fait de téléphoner aux services de secours et de leur "divulguer une fausse information faisant croire à un sinistre" et entraînant une intervention inutile est puni d'une peine maximale "de deux ans d'emprisonnement et 30.000 euros d'amende", rappelle la préfecture.