ÉDITO - Agression à Reims: "les politiques s'emballent un peu vite"

L'agression, ce week-end à Reims, d'une jeune femme par 5 autres jeunes filles a déclenché des réactions parfois très vives ces derniers jours, incluant des débats et des réflexions parfois hâtives sur une éventuelle composante religieuse à l'agression.

Pourtant la commissaire de permanence chargée du dossier a déclaré qu'il s'agissait d'"une altercation entre jeunes filles qui dégénère après qu'une des auteures de l'agression a dit : 'Allez vous rhabiller, ce n'est pas l'été. Une des femmes ainsi interpellée ne s'est pas laissée faire et cela a dégénéré en violences", a-t-elle précisé. "Aussi bien dans les déclarations de la victime que des mises en cause, aucun élément à caractère religieux ou moral n'est évoqué pour expliquer l'agression", a-t-elle également souligné.

Dans sa chronique quotidienne "Politique Première" du lundi 27 juillet, Apolline de Malherbe revient sur la réaction des politiciens face à l'agression de la jeune femme. Selon elle, au lieu de créer des divisions, ils devraient plutôt apaiser les moeurs.