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Police-Justice

Disparition d'Erwan: le nouvel appel de ses parents, "suspendus à une hypothétique information"

Erwan, disparu le 11 février 2024, dans les Deux-Sèvres

Erwan, disparu le 11 février 2024, dans les Deux-Sèvres - BFMTV

Erwan, 18 ans, a disparu dans les Deux-Sèvres dans la nuit du 10 au 11 février. Une information judiciaire pour disparition inquiétante a été ouverte le 19 février.

Une famille dans l'angoisse. Près de deux semaines après la disparition d'Erwan, 18 ans dans les Deux-Sèvres, son père et sa belle-mère confient ce samedi 24 février au Parisien leur inquiétude, alors qu'aucune piste n'est privilégiée, et lancent un nouvel appel.

"Quelqu’un a forcément vu quelque chose… Aidez-nous à retrouver Erwan", clament son père Franck Blais et sa belle-mère Karine qui l'a en grande partie élevé.

Erwan a été vu pour la dernière fois à la sortie d'une boîte de nuit dans la nuit du 10 au 11 février à Moncoutant-sur-Sèvre, dans les Deux-Sèvres.

L'impression de vivre "dans un monde parallèle"

Depuis, ses proches sont frappés par l'inquiétude et espèrent chaque jour que les forces de l'ordre récoltent un indice.

"Nous vivons dans un monde parallèle, suspendus à une hypothétique information", lâche son père.

Pour la belle-mère de l'étudiant disparu, Erwan était un jeune homme "sociable et apprécié" qui n'aurait jamais fugué. Seules "deux hypothèses" sont crédibles à ce jour d'après Karine: "l’accident ou la mauvaise rencontre".

La boîte de nuit toujours fermée

La famille d'Erwan a porté plainte contre la discothèque des Deux-Sèvres, quelques jours après sa disparition. Elle estime que l'établissement a fait preuve de "négligence".

La boîte de nuit avait prévu de réouvrir vendredi 23 février, mais garde finalement les portes closes, sur décision de la préfète du département, pour "prévenir toutes rixes et échauffourées, tant à l'intérieur qu'aux abords de l'établissement".

"Nous demandons au moins que l’établissement soit mis en sécurité, que des barrières soient installées près de la rivière pour ne pas ajouter du malheur au malheur", demandent ce samedi dans le Parisien le père et la belle-mère d'Erwan.

"Que les gens n’oublient pas"

Les deux sœurs d'Erwan, Wendy et Chloé, ont confié cette semaine à BFMTV vivre une période "surréaliste" depuis la disparition de leur frère. "Ça crée une dimension totalement lunaire en fait, on n'a pas l'impression d’être dans la réalité", estimaient-elles.

"On a besoin que les gens n’oublient pas, qu’ils nous aident à apporter la moindre petite pierre à l’édifice pour construire ce chemin vers la bonne piste et avoir nos réponses", ajoutait Wendy.

Une semaine après la disparition d'Erwan, sa belle-mère disait déjà à BFMTV se sentir "démunie" face à l'absence de "piste". "L'état d'esprit, c'est de toujours garder espoir, de garder l'idée qu'on va le retrouver et vite. Néanmoins, c'est vrai que l'angoisse est prégnante, on est extrêmement inquiets", reconnaissait-elle.

Juliette Desmonceaux