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Féminicide à Montpellier: l'homme qui a tué son ex-épouse avant de se suicider n'était pas connu de la police

Un homme a tiré sur son ex-femme qu'il attendait sur le parvis du tribunal judiciaire de Montpellier aujourd'hui. Il a tué sa victime par arme à feu avant de retourner l'arme contre lui.

L'ESSENTIEL

  • À Montpellier, un homme a tué par balles son ex-épouse devant le tribunal judiciaire, aux alentours de 14h, avant de se tuer à son tour. Il attendait sa victime sur le parvis. Lire l'article
  • Le couple, divorcé depuis 2016, était appelé devant le juge "aux fins de liquidation de leurs intérêts patrimoniaux". L'homme était, d'après les premières vérifications, inconnu de la justice. Lire la brève
  • Le ministre de la Justice s'est dit "horrifié" par le "féminicide qui a eu lieu". Lire l'article

Une femme tuée par son ex-mari d'une balle dans la tête sur le parvis du tribunal judiciaire de Montpellier

Ce direct est terminé, merci de nous avoir suivis.

Vers 14h, un homme de 72 ans a ouvert le feu sur son ex-femme sur le parvis du tribunal judiciaire de Montpellier. La sexagénaire a été touchée d'une balle dans la tête et est morte sur le coup. Son ex-mari, qui n'était pas connu de la justice, a ensuite retourné l'arme contre lui et s'est tué.

L'ex-couple, divorcé depuis 2016, avait rendez-vous avec le juge aux affaires familiales aux fins de liquidation de leurs intérêts patrimoniaux. Ils n'étaient donc pas convoqués pour une procédure de violences intra-familiales. Aucune procédure de la sorte n'était en cours. Il n'y avait pas non plus d'ordonnance de protection.

Une cellule médico-psychologique a été mise en place pour le personnel du tribunal, "sous le choc selon le procureur", et pour toute personne présente au moment des faits.

Retrouvez dans cet article tout ce que l'on sait sur ce féminicide.

Depuis janvier, 22 féminicides ont eu lieu d'après le collectif Féminicides Par Compagnons ou Ex

Le Collectif Féminicides Par Compagnons ou Ex affirme sur X que ce féminicide constitue le 22ème depuis le début de l'année 2024.

D'après la Chancellerie, 94 féminicides ont eu lieu en 2023 et 118 en 2022.

Le procureur de la République affirme que "la communauté judiciaire est sous le choc"

Le procureur de la République de l'Hérault précise que les personnes présentes lors des faits, soit le personnel et les avocats, ont été "immédiatement confinées" avant d'être "évacuées".

"La communauté judiciaire est sous le choc", affirme-t-il en rappelant qu'une cellule médico-psychologique a été mise en place. Et que "dès demain, la direction des services judiciaires mettra en place le dispositif interne de soutien psychologique du ministère de la Justice".

Il assure que "l'ensemble des personnes qui ont vu la scène ont la possibilité d'être prise en charge dès aujourd'hui par une cellule d'urgence".

L'homme n'était pas connu de la justice

L'homme, âgé de 72 ans, qui a tiré sur son ex-femme n'était pas connu de la justice.

"D'après les premières vérifications, il n'y avait pas de procédure en cours en matière de violences au sein du couple, il n'y avait pas non plus d'ordonnance de protection", précise le procureur de la République, Fabrice Belargent.

L'enquête a été confiée au service interdépartemental de la police judiciaire de l'Hérault.

L'homme a tiré à "deux reprises"

Le procureur de la République affirme que l'homme a tiré "à deux reprises", dont une fois sur son ex-femme âgée de 66 ans.

Les deux personnes étaient appelées devant le juge "aux fins de liquidation de leurs intérêts patrimoniaux"

Les deux personnes étaient appelées devant le juge des affaires familiales " aux fins de liquidation de leurs intérêts patrimoniaux à la suite de leur divorce prononcé en 2016", a affirmé le procureur de la République lors d'une conférence de presse.

Soit pour une "procédure purement civile", et "non pour une procédure de violences intrafamiliales".

Le couple était divorcé depuis 2016

Le procureur de la République de l'Hérault, Fabrice Belargent, affirme lors d'une conférence de presse que le couple était divorcé depuis 2016.

Le maire de Montpellier "assure son soutien aux personnels de justice" face à cet "acte atroce"

Le maire de Montpellier, Michaël Delafosse a dit sur X, assurer son "soutien aux personnels de justice durement éprouvés face à cet acte atroce".

Une cellule de soutien psychologique est déclenchée

Le ministre de la Justice, Éric Dupond-Moretti, déclare sur X que la "cellule de soutien psychologique est déclenchée".

Sur place, des draps blancs étaient tendus derrière une grande grille blanche sur le parvis du palais de justice, pour faire écran aux corps des victimes, ont constaté des journalistes de l'AFP.

Le procureur s'exprimera à partir de 16h sur cette affaire.

Le ministre de la Justice se dit "horrifié par le féminicide qui a eu lieu"

Éric Dupond-Moretti s'est dit "horrifié", sur X, "par le féminicide qui a eu lieu devant le tribunal de Montpellier cet après-midi".

"Mes pensées vont à la victime et à ses proches", ajoute-t-il. "Tout mon soutien au personnel du tribunal".

L'homme a tiré sur son ex-femme

Une source proche de l'enquête nous apprend que la victime, née en 1957, était l'ex-femme de l'homme qui a tiré. Il s'agissait d'un couple divorcé.

La zone est "sécurisée"

La zone autour du tribunal judiciaire de Montpellier a été "sécurisée" par la direction interdépartementale de la police nationale de l'Hérault, déclare la préfecture sur X (ex-Twitter).

Des pompiers sont également sur place. Les accès au tribunal ont été bloqués et le quartier bouclé.

Le tribunal a été évacué.

La piste du féminicide privilégiée

La piste terroriste a été écartée par les autorités. Celle du féminicide suivi d'un suicide est privilégiée.

Un homme tue une femme qu'il attendait devant le tribunal judiciaire de Montpellier, puis se tue à son tour

Bonjour et bienvenue sur ce direct consacré à la mort par arme à feu de deux personnes devant le tribunal judiciaire de Montpellier (Hérault).

En ce début d'après-midi, un homme a ouvert le feu sur une femme qu'il attendait sur le parvis du tribunal. Il l'a tuée puis a retourné l'arme contre lui. L'homme, connu pour violences conjugales, est également mort après avoir retourné l'arme contre lui.

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