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Police-Justice

Dijon: quatre gilets jaunes interpellés pour violences et intrusion dans une caserne

Les hommes ont été placés en garde à vue pour "pour violences aggravées " et "introduction frauduleuse sur terrain militaire et dégradations aggravées"

Les hommes ont été placés en garde à vue pour "pour violences aggravées " et "introduction frauduleuse sur terrain militaire et dégradations aggravées" - DENIS CHARLET / AFP

Les quatre hommes ont été placés en garde à vue pour "violences aggravées" et pour certains "introduction frauduleuse sur terrain militaire et dégradations aggravées."

Quatre gilets jaunes ont été interpellés ce mercredi matin dans la région de Dijon après les violences commises contre la caserne de gendarmerie de la ville le 5 janvier dernier, a-t-on appris de source proche de l'enquête.

Les hommes, âgés de 21 à 40 ans, sont pour la moitié d’entre eux déjà connus des services de gendarmerie.

Ils ont été placés en garde à vue "pour violences aggravées et, pour certains d'entre eux, introduction frauduleuse sur terrain militaire et dégradations aggravées", a indiqué à l'AFP le procureur de la République Eric Mathais.

Deux gendarmes blessés

La manifestation des "gilets jaunes" du 5 janvier à Dijon, qui avait rassemblé 1.200 personnes selon la police et 3.500 selon les organisateurs, a débordé lorsque certains participants s'en sont pris à la caserne Deflandre.

Deux gendarmes ont été blessés. L'un a pris un support de panneau métallique dans le visage, lui cassant plusieurs dents et entraînant 15 jours d'interruption temporaire de travail (ITT), et l'autre s'est vu prescrire 3 jour d'ITT pour des contusions à l'avant-bras, d'après une source gendarmerie.

Des grillages de cette caserne, quartier général de la gendarmerie dans la région où résident 450 militaires et leurs familles, ont également été arrachés.

L'enquête, confiée à la brigade et à la section de recherches de la gendarmerie de Dijon, avait été prolongée sur décision du procureur. Un gros travail d'investigation a été menée pour cibler les principaux auteurs de ces dégradations. Selon nos informations, les enquêteurs détiennent de nombreux éléments à charge contre les quatre hommes.

Justine Chevalier et AFP