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Police-Justice

Deux touristes chinois débarquent en France avec 3.700 pièces d'un euro

Les deux touristes chinois ont acheté ces 3.7000 pièces d'un euro à des ferrailleurs

Les deux touristes chinois ont acheté ces 3.7000 pièces d'un euro à des ferrailleurs - -

Ils ont été soupçonnés d'être des faux-monnayeurs avant que l'authenticité des pièces ne soit avérée.

Deux touristes chinois, porteurs de 3.700 pièces d'un euro, ont été soupçonnés d'être des faux-monnayeurs avant que l'authenticité des pièces ne soit avérée.

"C'est vrai que ça nous a paru étrange, mais ce sont des pièces du cours légal, tout ce qu'il y a de plus légal", a précisé une source proche du dossier.

Les deux touristes ont été interpellés lundi par la police, alertée par le gérant d'un hôtel de Bagnolet, en Seine-Saint-Denis, où ils avaient passé la nuit, selon Le Parisien.

Leur nuit d'hôtel réglée avec 70 pièces d'un euro

L'homme s'était montré méfiant quand les deux Chinois lui ont tendu 70 pièces de un euro pour régler leur facture.

Les enquêteurs de la Brigade de recherches et d'investigations financières ont alors découvert 3.000 pièces dans leur chambre et 700 autres sur l'un d'eux, selon Le Parisien.

Après vérification, il est apparu que "les pièces étaient authentiques", a précisé la source proche du dossier. Les deux suspects ont donc été relâchés.

Les pièces récupérées auprès de ferrailleurs

Les touristes chinois ont expliqué que les pièces avaient été récupérées auprès de ferrailleurs en Chine, qui les trouvent dans des véhicules ayant appartenu à des Européens et envoyées à la casse. "Avant de détruire les voitures, ils (les ouvriers chinois) font le tri des métaux, ils les traitent et il leur arrive de récupérer des pièces de monnaie", a expliqué cette source.

En 2011, les enquêteurs allemands avaient démantelé un réseau de faux-monnayeurs dont les ramifications allaient jusqu'en Chine, où de la ferraille de la Banque centrale allemande, provenant de pièces mises au rebut, était reconstituée en euros. C'est le poids anormalement élevé du bagage d'une hôtesse de l'air qui avait mis la puce à l'oreille des douaniers de l'aéroport de Francfort.

M.G. avec AFP