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Police-Justice

Deux-Sèvres: le squelette d'un enfant découvert enterré sur la propriété d'un couple

Les ossements vont être analysés à l'IRCGN.

Les ossements vont être analysés à l'IRCGN. - AFP

Un couple habitant à Germond-Rouvre, dans les Deux-Sèvres, a découvert des ossements qui appartiendraient à un enfant. Des analyses doivent être réalisés pour déterminer l'âge précis du squelette et les causes de la mort de la victime.

Un couple résidant à Germond-Rouvre, une petite commune près de Niort, dans les Deux-Sèvres, a découvert, samedi, des ossements humains au bord de son terrain. Des os qui appartiendrait à un enfant, selon La Nouvelle République. Une enquête a été ouverte et confiée à la gendarmerie. Des analyses sont en cours.

Samedi, Muriel, la propriétaire de la maison, ramassait son courrier quand elle a aperçu, selon elle, "une plante bizarre" derrière la boîte aux lettres sur un talus creusé récemment pour l'installation d'un compteur électrique. Tentant de tirer sur la plante, la jeune femme fait une terrible découverte. "Je me suis retrouvée avec des os", poursuit-elle, décrivant "des petites côtes". 

Son compagnon, alerté, va alors commencer des fouilles. Lui imagine déterrer le squelette d'un animal. Mais au fur et à mesure de ses recherches, les découvertes se révèlent être tout autre. "On a vu apparaître quelque chose qui ressemblait au haut d'un crâne… Et quand j'ai vu une mâchoire et des molaires, je me suis dit 'Ah non, ça, c'est pas un veau ou un mouton'", explique Ludovic.

Des restes déjà découverts

Une riveraine, dentiste à la retraite, confirme au couple qu'il s'agit de la mâchoire d'un enfant âgé entre 6 et 10 ans. Appelés sur les places, les gendarmes sont accompagnés d'une équipe de l'Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale. Un autre os, "long de 25 à 30 centimètres", est extrait par l'un des techniciens. "Quand il a tiré un peu, le crâne s'est cassé en morceaux", poursuit Ludovic. L'ensemble des ossements va être analysé à l'institut basé à Pontoise.

Le maire de la commune de Germond-Rouvre tente toutefois de minimiser cette découverte. L'élu rappelle qu'il y a quelques années des restes de corps similaires avaient été retrouvées. "On avait découvert des restes de corps alignés, détaille Gérard Epoulet. Déjà, à l'époque, on avait envoyé les os à l'institut criminel. Les scientifiques avaient établi que ça remontait à l'an 1.000."

J.C.