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Police-Justice

Des tags en arabe découverts sur plusieurs avions Easyjet dans des aéroports français

Des avions de la compagnie Easyjet à l'aéroport Roissy Charles-de-Gaulle, le 29 avril 2013.

Des avions de la compagnie Easyjet à l'aéroport Roissy Charles-de-Gaulle, le 29 avril 2013. - Alexander Klein - AFP

Un "petit nombre" de graffitis en arabe ont été découverts sur des avions de la compagnie britannique Easyjet dans des aéroports français, mais l'affaire n'a aucun lien avec les attentats, selon une source proche du dossier.

Sans préciser la signification des inscriptions, ni les aéroports concernés, la compagnie Easyjet a indiqué avoir constaté "un petit" nombre de graffitis en arabe sur des avions de sa flotte. "Ce n'est rien de plus que des graffitis", affirme la compagnie britannique. "Notre équipe de sécurité est habituée à évaluer toute menace potentielle" et ces tags n'ont pas été "considérés comme un problème de sécurité tant par nous que par les autorités."

Un cas concerne l'aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle. Le 24 novembre, l'inscription "Allah Akbar" a été retrouvée sur la trappe à carburant de l'appareil, arrivé la veille de Budapest, a affirmé une source aéroportuaire. Elle a été effacée avant que les passagers embarquent. Une autre inscription en arabe a été constatée le 22 novembre sur la trappe d'accès à la soute à bagages d'un autre appareil d'Easyjet, à Lyon, selon une source policière. L'avion provenait de Marrakech et rien n'indique que l'inscription ait été effectuée à Lyon, selon cette source.

Aucun lien avec les attentats

La compagnie britannique dessert 17 aéroports sur le territoire français. La société espagnole Vueling a également été victime de ce type de dégradations: le 19 novembre, deux inscriptions en arabe ont été découvertes sur un appareil à Lyon, entraînant le débarquement des 157 passagers le temps de s'assurer de la sureté de l'appareil.

Selon une source prochaine du dossier, ces graffitis ne sont "pas un phénomène lié aux attentats" du 13 novembre qui ont ensanglanté Paris et Saint-Denis. "Cela fait plusieurs mois que de temps en temps ça arrive, y compris sur d'autres compagnies", a-t-elle indiqué. Ces dégradations posent toutefois la question de la sécurité des zones réservées dans les aéroports.

Sur la plate-forme de Roissy, 57 personnes ont perdu leur habilitation à travailler à l'aéroport parisien depuis le début de l'année car soupçonnées de radicalisation, dont cinq depuis les attentats du 13 novembre. Ces 57 personnes se sont vu refuser une première attribution, un renouvellement de badge ou retirer "purement et simplement" leur habilitation.

la rédaction avec AFP