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Police-Justice

Course-poursuite à Nancy: deux interpellations, cinq policiers blessés

Un véhicule de police. (Photo d'illustration)

Un véhicule de police. (Photo d'illustration) - AFP

Un automobiliste a refusé de s'arrêter jeudi à Nancy et a pris la fuite pour tenter d'échapper à la police. L'homme a fini par être arrêté lors d'une interpellation musclée au cours de laquelle 5 policiers ont été blessés.

Cinq policiers ont été blessés, dont deux après des tirs, lors d'une course-poursuite rocambolesque jeudi à Nancy qui s'est soldée par l'interpellation du chauffard et de son passager, a-t-on appris auprès du procureur de la République, François Pérain.

Les faits se sont produits dans l'après-midi, le conducteur d'une voiture s'étant soustrait à un contrôle de police et ayant pris la fuite, a indiqué M. Pérain.

Échanges de tirs

Pris en chasse, il s'est retrouvé bloqué par un véhicule de la brigade anti-criminalité (BAC) mais a fait marche arrière, percutant un motard de la police qui a été projeté "sous la violence du choc". Il "a été hospitalisé même si son pronostic vital n'est pas engagé", a précisé le magistrat.

Un deuxième agent a été blessé par le passager du véhicule, alors à l'arrêt, alors qu'il tentait de le déloger. Des policiers ont alors tiré sur les pneus de la voiture, mais une balle a ricoché et a "blessé au tibia" un troisième policier, selon François Pérain.

Le conducteur a alors pris une deuxième fois la fuite, avant d'être à nouveau contraint de s'arrêter par une voiture de la BAC. Des policiers ont à nouveau tiré en direction des pneus de la voiture mais des "éclats" ont "légèrement" blessé un quatrième policier "au poignet", selon le procureur.

Le passager et le conducteur "connus de la police"

"Lors de l'interpellation, le mis en cause se rebellait et blessait un autre policier", le cinquième, a précisé François Pérain.
"Très connus de la justice", le passager et le conducteur, dont le permis avait été annulé et qui roulait manifestement en état d'ivresse, ont été placés en garde à vue pour rébellion et "tentative d'homicide sur dépositaire de l'autorité publique", en l'occurrence le motard percuté, a-t-il précisé.

La garde à vue du conducteur, levée en raison de sa "santé mentale", reprendra "dès sa sortie de l'hôpital", a poursuivi François Pérain, ajoutant que le passager se trouvait toujours en garde à vue en début de soirée.

Jeanne Bulant avec AFP