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Police-Justice

Corse: deux hommes mis en examen pour l'assassinat d'un homme, tué par balles près d'Ajaccio

Des experts de la police judiciaire sur une scène de crime où un homme a été abattu à la terrasse d'un café le 18 juin 2020 dans le centre d'Ajaccio en Corse  (illustration).

Des experts de la police judiciaire sur une scène de crime où un homme a été abattu à la terrasse d'un café le 18 juin 2020 dans le centre d'Ajaccio en Corse (illustration). - Pascal POCHARD-CASABIANCA © 2019 AFP

Deux individus ont été interpellés quelques minutes après le meurtre alors qu'ils tentaient d'incendier un véhicule utilitaire.

Deux hommes de 27 et 34 ans ont été interpellés et mis en examen, jeudi, pour "assassinat en bande organisée" et "destruction par moyen dangereux d'un véhicule", après l'assassinat d'un homme d'une soixantaine d'années, mardi matin, à Pietrosella, près d'Ajaccio (Corse-du-Sud), a fait savoir le procureur d'Ajaccio à BFMTV.com. Ils ont été placés en détention provisoire.

Les faits se sont déroulés, mardi matin, vers 8h30. La victime, un homme de 62 ans, pisciniste de profession, a été tuée de plusieurs balles devant une pharmacie de Pietrosella, non loin de son lieu de travail, a précisé Nicolas Septe, le procureur d'Ajaccio à BFMTV.com.

Un véhicule incendié

Vers 8h55, mardi matin, deux hommes ont été interpellés par des policiers de la Brigade de recherche et d'intervention (BRI), qui travaillaient sur des surveillances engagées dans le cadre d’une autre enquête préliminaire ouverte par le parquet. Les deux hommes, "porteurs de masques de protection et de capuche", venaient "d’incendier un véhicule Renault de type Scénic à proximité du cimetière de Porticcio", a détaillé le procureur. Ils ont été interpellés et placés en garde à vue dans la foulée.

C'est en raison de la "connexité temporelle" des deux événements qu'une enquête pour "assassinat en bande organisée" et "destruction par moyen dangereux d'un véhicule" a été ouverte, a ajouté Nicolas Septe.

Les premières investigations doivent permettre de "préciser le mobile de cet assassinat" et "reccueillir les déclarations et explications des deux personnes interpellées". Mais l'incendie du véhicule, quelques minutes après les faits est une "technique habituelle du grand banditisme pour tenter d’effacer les traces et indices", note le parquet.  

Manon Aublanc