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Police-Justice

Coronavirus: Castaner annonce la "montée en puissance" du dispositif Sentinelle

Des forces de l'opération Sentinelle.

Des forces de l'opération Sentinelle. - AFP

Le ministre de l'Intérieur a fait savoir, ce vendredi soir, que le dispositif Sentinelle de lutte contre le terrorisme allait "monter en puissance" pour aider dans la lutte contre le Covid-19.

Le dispositif de l'opération Sentinelle de lutte contre le terrorisme va "monter en puissance" dans le cadre de la lutte contre le coronavirus, a déclaré ce vendredi soir le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner, qui répondait à des questions d'internautes via Facebook.

"L'armée, dans certaines missions, est au côté de nos forces de sécurité intérieure", a-t-il souligné, en précisant que les personnels du dispositif Sentinelle "ne font pas de contrôle de papier mais ils font de la sécurité, ils sont un vrai appui". 
"On a décidé que ce dispositif monte en puissance et continue à nous accompagner. Ils vont nous accompagner un peu plus encore", a déclaré le ministre à qui il était demandé si l'armée pouvait être mobilisée dans la lutte contre la propagation du coronavirus, qui a donné lieu à une mesure de confinement de la population.

"Un vrai appui"

Le dispositif Sentinelle est chargé depuis 2015 de protéger les lieux particulièrement exposés au risque terroriste (lieux touristiques, aéroports, gares, sites religieux…). On compte 7000 militaires déployés en permanence dans le cadre de Sentinelle et 3000 autres mobilisables à tout instant pour renforcer ponctuellement la protection.

Il est déjà arrivé que le dispositif militaire soit adapté pour permettre aux policiers et gendarmes d'être davantage mobilisés sur d'autres missions, comme le maintien de l'ordre. 

Christophe Castaner a salué l'armée, "parce que non seulement ils accompagnent les forces de sécurité intérieure mais ils accompagnent aussi les soignants".

"Un hôpital militaire va être installé en Alsace dans quelques jours, un bateau militaire accostera demain en Corse pour prendre en charge des patients qui sont dans les hôpitaux", a-t-il énuméré.
Jeanne Bulant avec AFP