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Police-Justice

Cinq mises en examen pour les vols de joueurs de l'OM

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MARSEILLE (Reuters) - Cinq personnes, dont deux mineures, soupçonnées de vols à main armée aux domiciles de joueurs de l'Olympique de Marseille ont...

MARSEILLE (Reuters) - Cinq personnes, dont deux mineures, soupçonnées de vols à main armée aux domiciles de joueurs de l'Olympique de Marseille ont été mises en examen et écrouées dans la nuit de vendredi à samedi, a-t-on appris de source judiciaire.

Agées de 17 à 25 ans, elles ont été mises en examen pour vols à main armée en bande organisée et association de malfaiteurs, qui sont passibles d'une peine de trente années de réclusion.

Elles ont été incarcérées dans différents établissements pénitentiaires de la région.

Les suspects, qui sont tous connus des services de police, ont été interpellés lundi dans deux cités sensibles du sud de la cité phocéenne.

Ils seraient notamment impliqués dans les vols perpétrés chez plusieurs joueurs, dont l'ancien défenseur brésilien de l'OM Vitorino Hilton, le meneur de jeu argentin Lucho Gonzalez et les frères André et Jordan Ayew.

Aucune complicité au sein du club marseillais n'a été établie. Les suspects ont apparemment suivi en voiture leurs victimes, du centre d'entraînement de l'OM à leur domicile.

Cette "bande de malfaiteurs multicartes", selon le procureur de la République Jacques Dallest, est également poursuivie pour des attaques de particuliers.

Le magistrat a précisé que de la maroquinerie de luxe dérobée aux domiciles de Hilton et de Gonzalez ainsi qu'un lot de maillots de l'OM volé aux frères Ayew ont été retrouvés chez les suspects.

Transféré depuis à Montpellier, Hilton a été victime d'une violente agression dans la nuit du 12 au 13 juillet à son domicile marseillais.

L'Argentin Lucho Gonzalez avait été la cible d'une agression similaire dans la nuit du 17 au 18 mars dans la campagne d'Aix-en-Provence.

André et Jordan Ayew ont pour leur part fait l'objet de deux cambriolages, en novembre 2010 et en mai dernier.

L'ancien président de l'OM, Jean-Claude Dassier, ainsi que les joueurs André-Pierre Gignac, Fabrice Abriel et Stéphane Mbia ont également été victimes du même type d'agissement durant les deux dernières années.

L'OM a accueilli avec un "immense soulagement" l'annonce de ces arrestations qui avaient installé un "fort climat d'insécurité autour du club".

"Les joueurs et leur famille, victimes de ces braquages et de ces agressions, ont été profondément marqués par cette succession d'évènements traumatisants", précise-t-il dans un communiqué.

Jean-François Rosnoblet, édité par Gérard Bon