Chevaline: la gendarmerie lance un appel à témoins

Un peu plus d'un mois après la tuerie de Chevaline, en Haute-Savoie, la gendarmerie a lancé mardi un appel à témoins auprès de toute personne « ayant des renseignements complémentaires sur les faits survenus » le jour du quadruple meurtre.

Un peu plus d'un mois après la tuerie de Chevaline, en Haute-Savoie, la gendarmerie a lancé mardi un appel à témoins, invitant toute personne « ayant des renseignements complémentaires sur les faits survenus » le jour du quadruple meurtre à se faire connaître.
« Après un mois d'enquête et plus de 650 personnes entendues dans le cadre des investigations », précise le communiqué, la gendarmerie met en place un numéro vert, le 0800.002.950.

Des informations à « recouper » et à « compléter »

« Les personnes ayant pu être en contact avec cette famille britannique, ainsi que celles présentes dans la zone de Chevaline et de Doussard (Haute-Savoie) l'après-midi des faits, sont priées de se faire connaître auprès de la gendarmerie ».
Cet appel aurait dû être lancé samedi dernier, mais des problèmes d'attribution d'un numéro de téléphone vert ont conduit à le repousser.
« On a besoin de recouper ou de compléter des informations données », avait alors expliqué le lieutenant-colonel Benoît Vinnemann chargé de l'enquête, après un premier mois de recherches intensives.
Trois pistes d'enquête ont dans un premier temps émergé: un litige entre Saad al-Hilli - le père de famille assassiné - et son frère à propos d'une succession; le métier de Saad al-Hilli, qui a travaillé pour une société leader mondial des micro-satellites; son pays d'origine, l'Irak.
De l'argent lié à la famille des victimes a par ailleurs été saisi par la justice sur un compte d'une banque de Genève, selon des médias suisses.

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Le 5 septembre dernier, Saad al-Hilli, 50 ans, sa femme Iqbal, 47 ans, et sa belle-mère Suhaila al-Allaf, 74 ans, de nationalité suédoise, ont été tués par balles à Chevaline, près d'Annecy, où ils passaient des vacances, de même qu'un cycliste français, Sylvain Mollier, apparemment victime collatérale. Les deux fillettes de ce couple britannique d'origine irakienne ont miraculeusement survécu à la fusillade.

La Rédaction avec AFP