BFMTV
Police-Justice

Charente-Maritime: enquête ouverte après la manipulation de cadavres dans deux cimetières

Les tombes du cimetière de Loyasse à Lyon en 2016 (illustration)

Les tombes du cimetière de Loyasse à Lyon en 2016 (illustration) - JEFF PACHOUD / AFP

A l'issue des constatations judiciaires, les corps des défunts ont été replacés dans les caveaux, refermés et scellés, afin de rouvrir les lieux au public.

Une enquête a été ouverte après la profanation de sépultures dans deux cimetières du sud de la Charente-Maritime, où des corps ont été manipulés et sortis de leur cercueil, a indiqué ce dimanche le procureur de la République de Saintes.

Les profanations ont été constatées ce vendredi à Chartuzac et Tugéras-Saint-Maurice, des communes limitrophes situées au sud de Jonzac, a précisé dans un communiqué le procureur Benjamin Alla.

Onze cercueils ont été ouverts à Chartuzac tandis qu'à Tugéras-Saint-Maurice, six cercueils ont été sortis de caveaux et ouverts et "une dizaine de cercueils ont été fouillés à l'intérieur de caveaux", a-t-il expliqué.

Enquête ouverte

Dans les cercueils retrouvés ouverts, les cadavres ont été manipulés, a ajouté le procureur, confirmant des informations révélées par Le Parisien. Au total, 17 caveaux familiaux ont été ouverts et six autres ont fait l'objet d'une tentative d'ouverture.

D'après le magistrat, "aucune inscription, tag, dégradation de croix ou d'autre élément funéraire n'a été constaté, les profanations se concentrant sur les portes des caveaux, les cercueils et la manipulation des corps".

Il juge "vraisemblable" que, "compte tenu de l'ampleur des profanations constatées et du mode opératoire", les faits ont été commis "par au moins deux individus" venus avec l'objectif de commettre des déprédations.

Confiée à la brigade de recherches de Jonzac et à la brigade territoriale de Montendre, l'enquête a été ouverte pour "violations de sépultures accompagnées d'atteinte à l'intégrité du cadavre" et "vols ou tentatives de vol en réunion"

A l'issue des constatations judiciaires, les corps des défunts ont été replacés dans les caveaux, refermés et scellés, afin de rouvrir les lieux au public.

S.R. avec AFP