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Police-Justice

Carnaval étudiant de Caen: 249 jeunes secourus après avoir consommé de l'alcool et de la drogue

Il s'agissait de la 22e édition du carnaval étudiant de Caen.

Il s'agissait de la 22e édition du carnaval étudiant de Caen. - Capture Twitter @CaenOfficiel

Caen a accueilli la 22e édition de son carnaval étudiant, jeudi 4 avril. 24.000 fêtards étaient réunis, et parmi eux, quelques centaines ont dû être pris en charge par les secours pour avoir absorbé trop d'alcool ou de drogue.

C'est un lendemain de fête qui risque d'être difficile pour certains Caennais. Déguisés en morts-vivants, en marins, en canards et autres animaux en tout genre, ils étaient 24.000 réunis le 4 avril pour la 22e édition du carnaval étudiant de Caen. De la place Saint-Martin au parc des expositions, ils ont défilé dans les rues, portés par la musique et... l'alcool. 

109 personnes hospitalisées

Ce vendredi, la préfecture fait le bilan et rapporte que les services de secours ont dû prendre en charge "249 personnes principalement pour des alcoolémies excessives et de la petite traumatologie". Parmi elles, 109 ont été admises temporairement aux urgences, contre 105 en 2018.

La préfecture "déplore davantage d'urgences absolues, 8 contre 5 en 2018, qui sont essentiellement le fait d'une absorption de drogue de synthèse (MDMA)" (elle se trouve souvent sous forme de cristaux ou de sachets d'ecstasy, ndlr).

"Alcoolisation massive"

Les services de l’État déplorent "l’alcoolisation massive de certains étudiants ainsi que leur comportement à risque". Dans son communiqué de presse, le préfet précise qu'"au moins 10 mineurs ont été pris en charge par les services de secours, alors que le Carnaval de Caen n'est pas un événement pour les personnes mineures. Une jeune femme de quinze ans a été prise en charge avec une alcoolisation excessive".

Quelque 900 employés de la police et gendarmerie nationale, de la police municipale, du SAMU, et d'associations agréées de sécurité civile étaient mobilisés pour encadrer le carnaval. Si quelques centaines de fêtards se sont laissés tenter par les excès, la majorité des 24.000 carnavaliers n'ont pas eu besoin de l'intervention des secours. En 2018, plus de 150 personnes supplémentaires avaient dû être prises en charge par rapport à cette année.

Ambre Lepoivre