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Police-Justice

Bouches-du-Rhône: importante saisie de véhicules volés

Les touristes se sont fait braquer devant leur hôtel à proximité de l'aéroport Charles-de-Gaulle.

Les touristes se sont fait braquer devant leur hôtel à proximité de l'aéroport Charles-de-Gaulle. - Capture BFMTV

Cinq personnes ont été arrêtées dans le cadre du démantèlement d'un réseau spécialisé dans le vol de véhicules, a annoncé mardi la Sécurité publique du département.

Un réseau spécialisé dans le vol de véhicules a été démantelé près de Marseille et cinq personnes ont été déférées devant le juge d'instruction, a annoncé mardi la Sécurité publique du département.

Les saisies opérées le 17 janvier dans un camp de gens du voyage de Lançon-de-Provence comprenaient notamment des moteurs, des boîtiers de démarrage, des remorques, et correspondaient à une cinquantaine de vols de véhicules selon la DDSP, qui a estimé le préjudice à plus d'1,5 million d'euros.

Ces saisies ont été faites après une enquête de plusieurs mois, à la suite du vol dans la soirée du 8 août 2016 d'un camion à Martigues. Les auteurs du vol avaient été mis en fuite. L'inspection du camion volé avait permis de trouver plusieurs plaques d'immatriculation.

Boîtiers électroniques de haute technologie

La DDSP s'est réjouie d'avoir démantelé "un véritable réseau ancré dans le milieu des gens du voyage, composé d'une dizaine d'individus qui étaient successivement identifiés et s'organisait de manière structurée dans tout le département".

Les malfaiteurs utilisaient des voitures puissantes et rapides pour commettre les vols la nuit, décodant les systèmes antivol des véhicules grâce à des boîtiers électroniques de haute technologie, selon le communiqué de la DDSP.

Plusieurs unités d'intervention mobilisées

Les véhicules étaient ensuite entreposés dans différents camps de la région, puis démontés en pièces détachées en vue de leur expédition vers l'Europe de l'Est.

La Brigade de répression des atteintes aux biens de la sûreté départementale des Bouches-du-Rhône était renforcée par une cinquantaine d'enquêteurs et soutenue par des unités d'intervention (Compagnie de Sécurisation et d'Intervention, RAID, CRS). Elle avait déclenché le 17 janvier une série d'interpellations destinées à neutraliser l'équipe constituée.

G.D. avec AFP