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Police-Justice

Bettencourt veut mettre fin au "harcèlement" par sa fille

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PARIS (Reuters) - Liliane Bettencourt a annoncé dimanche avoir demandé à son avocat d'étudier les moyens de faire cesser le "harcèlement" dont...

PARIS (Reuters) - Liliane Bettencourt a annoncé dimanche avoir demandé à son avocat d'étudier les moyens de faire cesser le "harcèlement" dont elle accuse sa fille, Françoise.

Cette décision fait suite à des informations de presse faisant état d'une troisième demande de placement sous tutelle de l'héritière de L'Oréal émanant de sa fille.

"Je ne peux plus accepter un tel harcèlement, ni qu'elle abîme l'image de L'Oréal au travers de moi ou de notre famille", écrit la milliardaire dans une lettre datée de dimanche transmise aux médias. "J'ai chargé mon avocat de prendre les mesures nécessaires pour faire juger ce harcèlement."

Il s'agirait de la troisième demande de placement sous tutelle émanant de Françoise Bettencourt-Meyers, qui estime que sa mère est en état de faiblesse et que certains en profitent pour bénéficier de largesses financières.

Les précédentes demandes ont été rejetées.

Françoise Bettencourt-Meyers poursuit en particulier pour "abus de faiblesse" François-Marie Banier, qui a reçu près d'un milliard d'euros de Liliane Bettencourt entre 2002 et 2007.

La nature des éventuelles poursuites contre Françoise Bettencourt-Meyers n'était pas décidée dimanche. "J'en discute actuellement avec Mme Bettencourt, elle m'a demandé de rechercher toutes les actions qui peuvent être envisagées face à cette nouvelle attaque de sa fille, y compris une action pénale en harcèlement moral", a dit à Reuters Pascal Wilhelm, un des avocats de la milliardaire.

Liliane Bettencourt explique avoir réagi après avoir pris connaissance d'un article publié dimanche par Parismatch.com.

Selon le site internet de l'hebdomadaire, "Françoise Bettencourt-Meyers a saisi, mercredi 6 octobre, le juge des tutelles de Courbevoie pour constater la situation de faiblesse de sa mère, Liliane Bettencourt".

Paris Match cite comme source Béatrice Weiss-Gout, une des avocates de Françoise Bettencourt-Meyers.

Jean-Baptiste Vey, édité par Henri-Pierre André