Besançon: un "cambrioleur en série" arrêté en flagrant délit

Un homme de 37 ans vient d'être condamné ce mercredi à Besançon à 18 mois de prison, dont quatre avec sursis. Il a commis quelque 28 cambriolages en forçant à chaque fois les portes d'entrée, a appris BFMTV.com.

"Recherche Paul désespérément". C'est le surnom donné par les enquêteurs à un homme interpellé lundi dernier à Besançon, en flagrant délit de cambriolage. "Il s'assurait de l'absence des occupants des lieux qu'il ciblait en frappant à la porte, et en prétextant chercher un certain "Paul" si quelqu'un lui répondait", confie une source proche du dossier, interrogée par BFMTV.com.

L'homme, âgé de 37 ans, a commis pas moins de 28 cambriolages en centre-ville à Besançon depuis avril dernier. "Il avait disparu de nos radars cet été, il n'était probablement plus en ville. Puis les cambriolages ont repris en septembre", explique une source policière. 

Sans réel domicile fixe, l'homme a admis en garde à vue avoir commis une vingtaine des faits qui lui étaient reprochés. "Il a été obligé de passer aux aveux pour les cambriolages sur lesquels il avait été filmé par des caméras de vidéosurveillance de la ville. On le voit sortir des appartements cambriolés avec son butin", poursuit la même source. 

Il forçait les portes en se jetant dessus

Le mode opératoire avec lequel il opérait était particulier: il repérait des portes fragiles, et après s'être assuré qu'il n'y avait personne dans l'appartement, il forçait la porte en fonçant dedans et en donnant des coups de pied. "Il a une corpulence assez forte...", explique-t-on.

Hi-fi, bijoux, objets de valeur étaient dérobés, pour être revendus ensuite, d'après l'enquête. L'homme, connu des services de police, était pour le moins actif: il a commis jusqu'à deux cambriolages par jour.

C'est un renseignement obtenu par les enquêteurs qui a permis de l'identifier lundi dans un café qu'il avait l'habitude de fréquenter. Il a été arrêté quelques heures plus tard, après le cambriolage d'un appartement. Jugé mercredi en comparution immédiate au tribunal correctionnel de Besançon, il a été condamné à dix-huit mois de prison, dont quatre mois avec sursis.

Alexandra Gonzalez