Berenyss: la fillette enlevée et retrouvée jeudi ne connaissait pas son ravisseur

Au lendemain de l'heureux dénouement de l'enlèvement de la petite Berenyss, 7 ans, le procureur de la République de Briey a apporté quelques précisions ce vendredi soir sur l'enquête en cours. Par ailleurs, la traque se poursuit.

Ce sont des nouvelles rassurantes. Après l'heureux dénouement de l'enlèvement de Berenyss, 7 ans, retrouvée vivante après des heures d'angoisse, le procureur de la République de Briey, Yves Le Clair, a précisé ce vendredi soir que la fillette "va très bien". Des examens, réalisés dans la nuit, avaient confirmé un peu plus tôt qu'elle n'avait pas été l'objet de violences, ni physiques, ni sexuelles.

"Elle n'est pas traumatisée", a-t-il été précisé, même s'il faudra "un accompagnement" pour éviter un quelconque stress post-traumatique.

Elle ne connaissait pas son ravisseur

Le ravisseur de la petite-fille est toujours "activement recherché". Les autorités tentant actuellement d'établir le portrait-robot du suspect, une mission qui s'annonce délicate. "C'est déjà difficile pour un adulte, ça l'est encore plus", a précisé Yves Le Claire.

Deux éléments nouveaux: il a été clairement établi que la petite Berenyss "ne connaissait pas" son ravisseur, qui l'a attirée dans son véhicule grâce à "un paquet de friandises".

La traque continue

Le véhicule utilisé pour l'enlèvement, une fourgonnette blanche aperçue la veille dans le village de Sancy, en Meurthe-et-Moselle, n'a pas été officiellement reconnu pour l'heure. Quelque 150 hommes, appuyés par un hélicoptère, tentaient de retrouver un véhicule utilitaire blanc de type Kangoo, aperçu la veille par la mère de la fillette.

Les vitres arrière du véhicule seraient opaques, et il serait "conduit par un homme de corpulence normale avec des cheveux courts, bruns et bouclés", selon une source proche de l'enquête. La gendarmerie avait également évoqué dès jeudi un homme "d'une quarantaine d'années".

Jé. M.