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Police-Justice

Beauvais: une enquête ouverte après la mort à l'école d'un enfant de 4 ans durant sa sieste

Une enquête a été lancée par le procureur de la République pour déterminer les causes de la mort. Une autopsie doit avoir lieu prochainement.

Un terrible drame. Un enfant de 4 ans est décédé, victime d’un malaise cardiaque, ce jeudi 21 mars au sein de l’institution scolaire du Saint-Esprit, à Beauvais (Oise). Une enquête a été lancée par le procureur de la République, qui s’est rendu sur place, pour déterminer les causes de la mort. Une autopsie doit avoir lieu prochainement car les enquêteurs "n'ont pas constaté d’éléments permettant d’expliquer le décès de l’enfant", selon une source policière.

Selon les premiers témoignages recueillis par le Parisien, l’enfant est parti faire la sieste normalement.

“C’est l’Atsem (Agent territorial spécialisé des écoles maternelles) de l’établissement, allée voir pourquoi il ne se réveillait pas à la fin de la sieste, qui a donné l’alerte”, indique auprès de nos confrères Franck Pia, maire de Beauvais.

Un important système de secours a rapidement été mis en place au sein de l'établissement privé catholique. Un hélicoptère a été dépêché sur les lieux, transportant à son bord un pédiatre venu d'Amiens. Malheureusement, malgré les efforts déployés, les soins prodigués n'ont pas pu sauver l'enfant.

"Tout le monde est sous le choc"

Sur place, la direction de l’institution Saint-Esprit a d'abord fait le choix de rester évasive sur la situation, provoquant l’incompréhension de certains élèves et parents, rapporte le Courrier Picard. La décision a été prise de ne pas fournir d'informations sur l'état de santé de l'enfant en maternelle.

Les parents ont simplement été informés par téléphone qu'ils devaient récupérer leurs progénitures par les sorties arrière de l'établissement. Les élèves, eux, ont été confinés à l’intérieur des salles de cours avec les rideaux tirés avant d’être invités à quitter l’établissement par petits groupes en évitant d’emprunter la cour.

Des psychologues du diocèse devraient être présents ce vendredi afin d'accueillir et de fournir un soutien psychologique tant aux enfants qu'au personnel. "Tout le monde est sous le choc, signale une élue beauvaisienne présente dans l’Institution du Saint-Esprit peu après le drame auprès du Parisien. Le petit était a priori en bonne santé et ne présentait aucune prédisposition. C’est incompréhensible."

Théodore laurent et Mélanie Bertrand