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Police-Justice

Attentat de Bruxelles: une personne en lien avec l'arme utilisée par l'assaillant arrêtée

Des policiers déployés dans le quartier de Schaerbeek où une attaque terroriste a coûté la vie à deux Suédois, le 17 octobre 2023 à Bruxelles.

Des policiers déployés dans le quartier de Schaerbeek où une attaque terroriste a coûté la vie à deux Suédois, le 17 octobre 2023 à Bruxelles. - JAMES ARTHUR GEKIERE © 2019 AFP

Une personne soupçonnée d'avoir un lien avec l'arme utilisée par l'auteur de l'attentat perpétré le 16 octobre à Bruxelles a été arrêtée ce mercredi en Belgique.

Une personne soupçonnée d'avoir un lien avec l'arme utilisée par l'auteur de l'attentat perpétré le 16 octobre à Bruxelles a été arrêtée mercredi, a annoncé le parquet fédéral belge.

Elle sera "auditionnée par les enquêteurs dans le courant de la journée quant à son éventuelle implication avec l'arme utilisée" par Abdesalem Lassoued, a précisé le parquet.

"Arme de guerre"

L'attaque à Bruxelles a coûté la vie à deux Suédois - un septuagénaire et un sexagénaire - venus soutenir leur équipe nationale de football en Belgique.

L'assaillant, un Tunisien radicalisé de 45 ans en séjour irrégulier en Belgique, a été abattu le 17 octobre par la police belge, et "une arme de guerre de type AR-15" avait été retrouvée à ses côtés, avait alors précisé le parquet fédéral.

Démission du ministre belge de la Justice

L'attentat a relancé le débat sur les moyens de la justice belge et le manque de suivi des profils radicalisés.

Après trois vaines tentatives depuis 2011 en Norvège, Suède et Italie, Abdesalem Lassoued avait été débouté d'une demande d'asile en Belgique et était visé depuis 2021 par un ordre d'expulsion qui n'a jamais été exécuté. Après l'attentat, le gouvernement belge a critiqué le manque de coopération de certains pays d'origine pour reprendre leurs ressortissants déboutés de l'asile.

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Une défense mise à mal par la révélation que Tunis réclamait l'extradition de son ressortissant depuis plus d'un an mais que la demande avait été ignorée par le parquet de Bruxelles. Le ministre de la Justice Vincent Van Quickenborne a démissionné dans la foulée.

En France, deux Tunisiens, domiciliés en région parisienne, ont été mis en examen lundi soir par un juge français dans le cadre de l'enquête sur l'attentat de Bruxelles, les investigations devant encore préciser leurs liens avec l'assaillant.

F.B. avec AFP