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Police-Justice

Arrivée en prison, découverte d'une cellule

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Dès son incarcération, le détenu est marqué par l'atmosphère étouffante de la prison et découvre la configuration des cellules.

Dans la prison de Villefranche, à l'arrivée du détenu, le greffe procède à l'écrou : enregistrement du titre de détention et établissement de la fiche pénale. L' « entrant » passe au vestiaire et est alors soumis à la fouille. Une trousse d'hygiène lui est alors remise et les indigents reçoivent du linge de corps et une tenue de sport sur demande. Une visite médicale est également obligatoire.

Les nouveaux arrivent dans un ancien quartier des mineurs, refait à neuf en 2004. A l'écart des autres bâtiments, quatre surveillants s'y relaient et les arrivants suivent des formations avec les enseignants et les éducateurs de la prison.

Ainsi, Grégory, 35 ans, que Edward Jay a rencontré pour RMC quelques heures après son arrivée à la prison, se dit déjà marqué par « les ouvertures et les fermetures des portes, le bruit de la grosse clé dans la grosse serrure ». Il note aussi le « brouhaha incessant des détenus qui se parlent d'une cellule à l'autre », une ambiance qu'il décrit comme « pesante et fatiguant » qui l'empêche de « lire ou d'écrire ». Des moments qui lui donnent l'impression « d'être avec des animaux, d'être un animal qui tourne dans une cage ».

Autre aspect de la vie en prison, la cellule, dont Laurent, 42 ans, nous fait une visite guidée : « sur la droite nous avons les toilettes. Juste après, un lit à deux étages, deux tables, un frigidaire, une télévision, la radio ». Une cellule appelée « doublette » qui mesure « à peu près 16 m² », alors que les petites appelée « cellulaires » font 12 m². S'il affiche une carte du monde dans sa cellule, Laurent explique que c'est « une petite évasion, un lien avec le monde extérieur qui fait du bien ».

La rédaction et Edward Jay