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Police-Justice

Ardèche : une jeune fille embarquée de force dans une voiture

« La victime serait sortie d’un jardin public, en compagnie d’un individu... »

« La victime serait sortie d’un jardin public, en compagnie d’un individu... » - -

La police lance un appel à témoin national après l'enlèvement probable d'une jeune fille de 17 ans à Privas, en Ardèche. Plusieurs témoins jugés sérieux ont permis de mobiliser rapidement la justice, mais on ne connaît pas encore l'identité de la victime.

Les enquêteurs prennent « très au sérieux » les témoignages concordants au sujet d'une jeune fille d'environ 17 ans « embarquée de force dans un véhicule » dimanche à Privas, en Ardèche, où la police a lancé un appel à témoins au niveau national.

« Un individu l’a soudainement forcée à monter dans une voiture »

Franck Alzingre, substitut du procureur de la République de Privas, qui souligne qu'il s'agit de « faits qualifiables d'enlèvement et de séquestration », raconte ce que la police a appris du premier témoignage d’un habitant recueilli sur place : « Le témoin nous dit précisément que la victime serait sortie d’un jardin public, en compagnie d’un individu, qui a soudainement contraint la victime à monter dans une voiture, en utilisant la force. Nous savons juste que cette jeune femme portait une jupe de couleur claire ».

Dimanche, un habitant de Privas a déclaré aux services de police avoir « vu une BMW de couleur sombre avec à son bord quatre individus s'arrêter à hauteur d'une jeune femme » qui aurait alors été « embarquée de force », a détaillé M. Alzingre. Deux autres témoins sont ensuite venus « corroborer les dires du premier témoignage ». Un deuxième véhicule, une Volkswagen Passat, « serait également en cause puisqu'il aurait empêché les témoins d'intervenir », selon le magistrat.
Pour le moment, aucune disparition ni fugue n'a été signalée dans la région.

« Nous ne connaissons pas l'identité de la victime »

« Les enquêteurs ont retrouvé à l'endroit présumé du délit un parapluie » que la jeune fille aurait laissé tomber au cours de son agression, a précisé M. Alzingre au cours d'une conférence de presse, avant d’ajouter : « Nous ne connaissons ni l'identité de la victime, ni l'immatriculation des véhicules incriminés ».

La Rédaction, avec BFM TV et agence