BFMTV
Police-Justice

Arche de Zoé: la défense plaide la relaxe, jugement le 12 février

Des membres de l'Arche de Zoé au cours du premier jour de procès

Des membres de l'Arche de Zoé au cours du premier jour de procès - -

Dans le procès de cette association humanitaire, les prévenus ont assuré mardi leur "bonne foi" et rejeté la responsabilité sur le président de l'ONG, absent à l'audience. Le jugement sera rendu en février 2013.

Les débats se sont clos avec les plaidoiries de la défense, mercredi, au procès de l'Arche de Zoé., association qui avait tenté d'exfiltrer du Tchad, en 2007, 103 enfants présentés comme des orphelins du Darfour.

Pour leurs avocats, les quatre prévenus présents ont été "aveuglés par leurs bons sentiments", soulignant le contexte de l'époque, et la conviction de ces humanitaires qu'il fallait "sauver le Darfour".

L'avocat de la journaliste Marie-Agnès Pèleran a aussi évoqué devant le tribunal correctionnel de Paris la figure de "gourou" du président de l'association Éric Breteau, et son "message quasi-messianique".

Éric Breteau, le grand absent

Éric Breteau et sa compagne Emilie Lelouch sont les grands absents de ce procès. Actuellement en Afrique du Sud, il ont refusé de s'y rendre et n'y sont pas représentés. Mardi, deux ans de prison ferme ont été requis contre le couple.

Des peines de sursis, alant de huit mois à dix-huit mois, ont été demandés contre les quatre autres prévenus, poursuivis pour escroquerie, exercice illicite de l'activité d'intermédiaire pour l'adoption et aide à l'entrée ou au séjour de mineurs en situation irrégulière. En sanglots, ils ont assuré au tribunal leur bonne foi.

Le jugement sera rendu le 12 février 2013.