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Police-Justice

Alexia: les parents veulent explorer la thèse d'un possible complice

Quatre jours après les aveux de Jonathann Daval, l'homme nie toujours avoir mis le feu au corps -pourtant retrouvé brûlé- d'Alexia. Jean-Marc Florand, avocat des parents de la jeune femme, souhaite faire des tests ADN afin d'éclaircir la thèse d'éventuelles complicités.

Jonathann Daval a-t-il pu bénéficier d'un complice? C'est ce que les parents d'Alexia veulent désormais savoir. Sa famille réclame une analyse ADN, afin de vérifier si les éléments ADN retrouvés à côté d'Alexia correspondent à ceux du corps d'un homme retrouvé mort sur la même commune.

En effet, un individu a été retrouvé sans vie sur la commune d'Esmoulins, où a également été localisée Alexia. Un homme de 38 ans, autour duquel règne une zone d'ombre. Jean-Marc Florand, avocat des parents de l'ex-compagne de Jonathann Daval s'interroge sur cette scène.

"Aucune arme retrouvée à ses côtés"

"Ce qui a commencé à m'interpeller, c'est que cet homme se serait suicidé, une balle dans la tête. Mais aucune arme n'a été retrouvée à ses côtés", indique-t-il. "La famille de cet homme a fait savoir qu'ils ne croyaient pas à la thèse du suicide. Si on ne croit pas à la thèse du suicide, il ne reste qu'une possibilité, c'est que cette personne a été tuée", poursuit l'avocat.

Résultat: il cherche à savoir si les deux affaires peuvent avoir un lien. Et réclame pour cela une analyse ADN, afin de fermer une porte de l'enquête, ou bien d'éclaircir les choses avec ce qui serait un important rebondissement.

Avant les aveux de Jonathann Daval, le procureur de Haute Saône s'était déjà exprimé sur un possible lien entre ses affaires. Il avait alors été souligné que l’homme de 38 ans avait déjà tenté de se suicider à trois reprises dans le passé, et qu'il était "fragile psychologiquement".

Ivan Valerio