Alexandre Benalla de nouveau mis en examen pour des violences le 1er mai à Paris
L'ex-collaborateur de l'Élysée Alexandre Benalla a de nouveau été mis en examen le 29 novembre pour des violences commises en marge du défilé du 1er mai à Paris, au Jardin des Plantes, quelques heures avant l'épisode de la Contrescarpe, a appris dimanche l'AFP de source proche du dossier.
À l'issue d'un interrogatoire tendu, trois juges lui ont signifié de nouvelles charges, pour des délits d'"immixtion dans l'exercice d'une fonction publique" et "violences volontaires en réunion ayant entraîné une incapacité totale de travail inférieure à 8 jours".
Face-à-face de huit heures avec les juges
Les juges d'instruction lui reprochent d'avoir outrepassé ses fonctions en participant "activement à l'interpellation" d'un homme ce jour-là au jardin des Plantes, selon son audition dont a eu connaissance l'AFP.
Comme lors de sa première mise en examen, Alexandre Benalla a nié toute forme de violence dans cette interpellation, affirmant avoir agi par "réflexe citoyen": "J'ai apporté mon concours à la force publique pour interpeller un délinquant violent qui venait de commettre un acte grave sur les policiers", s'est-il défendu dans un face-à-face de huit heures avec les juges.