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Police-Justice

Agression de la fille de Marine Le Pen: les deux suspects jugés le 23 octobre

Les deux suspects comparaîtront libres le 23 octobre devant le tribunal correctionnel de Nanterre.

Les deux suspects comparaîtront libres le 23 octobre devant le tribunal correctionnel de Nanterre. - Photo d'illustration - AFP Archives

Les deux hommes suspectés de l'agression de la fille de Marine Le Pen et de son cousin dans la nuit de jeudi à vendredi comparaîtront le 23 octobre pour violences volontaires en réunion.

Les deux hommes accusés d'avoir agressé la fille de Marine Le Pen et son cousin ce jeudi soir à la sortie d'un bowling à Nanterre, sont convoqués devant la justice le 23 octobre, a précisé le parquet ce samedi. Ils seront jugés pour violences volontaires en réunion par le tribunal correctionnel de Nanterre. Dans l'attente de leur procès, les prévenus ont été remis en liberté sous contrôle judiciaire.

Dans la nuit de jeudi à vendredi, vers 2h40 du matin, à deux pas de la préfecture et du tribunal de Nanterre (Hauts-de-Seine), les deux suspects abordent un groupe de jeunes, composé notamment de Mathilde Chauffroy, la fille de Marine Le Pen, et de son cousin Pierre Olivier.

Alors que la fille de Marine Le Pen prenait l'air, deux hommes se sont approchés d'elle et se sont mis en tête de la réchauffer en lui frottant le corps car elle avait froid, selon le récit fait aux policiers par son cousin. Ce dernier tente de séparer "calmement les deux hommes pour éviter le pire", a-t-il déclaré. Le jeune homme est alors roué de coups ainsi que sa cousine. La fille de la présidente du RN a reçu plusieurs coups de pied et de poing au visage et au corps et a dû être transportée à l'hôpital avec une "suspicion de nez cassé", selon le parquet.

Interpellés fortement alcoolisés peu après l'agression, les deux suspects ont d'abord nié leur présence devant le bowling pour finalement reconnaître leur implication dans la rixe sans en préciser les motifs. A ce stade, aucun élément ne permet de lier cette agression à l'identité de la fille de la présidente du Rassemblement national (RN). 

A.L. avec AFP