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Police-Justice

Agression à Reims: l'une des mises en cause s'explique 

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- - Capture d'écran Facebook

L'agression d'une femme qui bronzait en maillot de bain  par cinq autres jeunes filles à Reims avait déclenché une vague de réactions, parfois trop hâtives. Ce lundi, l'une des mises en cause a donné sa version des faits.

L'une des principales mises en cause dans l'agression d'une jeune femme à Reims, pour une histoire de maillot de bain, a posté une vidéo d'elle lundi soir sur son compte Facebook pour donner sa version des faits. 

On y voit la jeune femme, apparemment blessée au cou, qui affirme qu' "il n'a jamais été question de maillot de bain". "Je suis la première à aller bronzer en maillot de bain au parc Léo Lagrange", poursuit-elle.

"Ma copine a dit: ce n'est pas l'été, il ne faut pas bronzer, ce n'est pas l'heure de sortir le maillot. La personne, la soi-disante victime, a dit: vu ton corps, je comprends que tu ne puisses pas te mettre en maillot. Ma copine a fait l'erreur, c'est vrai elle a fait une erreur. Je suis venue pour les séparer".

Une partie du témoignage confirmée

"La victime n'a pas eu peur de me porter une gifle. Si elle avait été impressionnée, comme elle l'a dit, par les cinq personnes autour d'elle, pourquoi m'a-t-elle porté une gifle? Comment vous expliquez que cette personne a eu 4 jours d'ITT (incapacité totale de travail), alors que j'ai eu 10 jours d'ITT ?"

Le site BuzzFeed quant à lui, affirme que la vice-procureure Hélène Morton, du parquet de Reims a précisé que "plusieurs témoins, dont un policier en civil" ont confirmé qu’il n’y avait aucun motif religieux ou moral dans cette agression. Elle a également déclaré que la jeune femme mise en cause avait eu 3 jours d’incapacité totale de travail (et non pas dix) après avoir été frappée par la fille en maillot de bain.

"Je ne suis pas une policière islamique"

"Mais nous ne sommes pas des terroristes. Personnellement, puisque l'on parle de moi, je ne suis pas une terroriste, je ne suis pas tout ça. Je ne suis pas une policière islamique", a de son côté affirmé la jeune femme mise en cause. "Je sais que je fais cette vidéo et que des racistes, des fachos vont dire: bien fait, tu es dans cet état. Mais je leur montre que je resterai debout quoiqu'il arrive". Jamais je n'aurais pensé être dans une affaire comme celle-là", conclut-elle.

S. Ac.