Affaire Fiona: Cécile Bourgeon saura le 10 janvier si elle peut sortir de prison

Cécile Bourgeon a été condamnée à cinq ans de prison dans le procès pour le meurtre de sa fille Fiona. Le parquet de Riom a fait appel de cette peine.

La demande de remise en liberté de Cécile Bourgeon sera examinée le 10 janvier prochain par la chambre d'instruction de la cour d'appel de Riom. Cette demande est une conséquence logique de l'annonce faite par ses avocats au soir de sa condamnation à cinq ans de prison dans le procès du meurtre de sa fille Fiona.

Le 26 novembre dernier, Cécile Bourgeon, 29 ans, a été acquittée partiellement du chef d'accusation de "violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner" sur sa petite fille de 5 ans morte en 2013. Son ancien compagnon avait lui écopé d'une peine de 20 ans de réclusion criminelle pour ces faits. 

Des QPC en délibéré

Le parquet de Riom a fait appel de ses condamnations alors que l'avocat général avait requis 30 ans de réclusion criminelle pour les deux prévenus. Les avocats de Cécile Bourgeon ont déposé des questions prioritaires de constitutionnalité (QPC), portant notamment sur le fait que l'appel du parquet empêcherait la libération de leur cliente. Ces QPC ont été mises en délibéré au 3 janvier.

Cette demande de remise en liberté est un droit strict appartenant à Cécile Bourgeon. En raison du temps qu'elle a déjà effectué en prison, en prévention avant son procès, et des remises de peine qui peuvent lui être accordées, son avocat, elle a pu faire cette demande. "Ce n'est pas une mesure d'exception que nous réclamons", dénonce sur France Info son avocat Renaud Portejoie. Leur cliente aurait déjà pu être libérée si le parquet général n'avait pas fait appel.

J.C.