Affaire Dupont de Ligonnès: de plus en plus de doutes sur les ossements retrouvés
Une piste de plus qui s'envolerait dans l'affaire Dupont de Ligonnès. De plus en plus de doutes s'imposent aux enquêteurs concernant l'origine des ossements retrouvés dans une forêt près de Fréjus, le dernier endroit où le père de famille suspecté d'avoir tué sa femme et ses quatre enfants en 2011, a été aperçu pour la dernière fois.
Si les résultats des analyses officielles ne doivent être connus que le lundi 4 mai, les enquêteurs auraient déjà acquis la certitude, au vu des premiers prélèvements, que le squelette découvert dans la forêt de Bagnols, dans le Var, par un promeneur le 28 avril dernier n'est pas celui de Xavier Dupont de Ligonnès.
Aucune correspondance
Le laboratoire marseillais en charge des analyses aurait envoyé ses résultats au FNAEG, le fichier national automatisé des empreintes génériques, à Lyon. Et le résultat serait négatif, indique France 3 Pays de la Loire. Les ossements n'appartiendraient donc pas au suspect numéro 1 dans le meurtre d'Agnès, Arthur, Thomas, Anne et Benoît Dupont de Ligonnès dans leur pavillon nantais en 2011.
D'après RTL, les prélèvements d'ADN ont été effectués sur les lunettes retrouvées avec le squelette, mais aussi sur des vêtements et un rasoir. Par ailleurs, la correction de ces lunettes ne correspondait pas à celle dont avait besoin Xavier Dupont de Ligonnès. La pointure des chaussures et la taille des vêtements non plus.
Un article sème le doute
Autre élément permettant d'écarter un peu plus l'hypothèse Dupont de Ligonnès: une broche retrouvée dans un os. Or, selon Le Point, le père de famille, évaporé depuis quatre ans, n'a jamais subi une telle opération.