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Police-Justice

Affaire Cauet: l'animateur assure posséder des "documents" qui prouvent une "tentative d'extorsion de fonds en bande organisée"

Invité de BFMTV ce dimanche 10 décembre, l'animateur de NRJ est revenu sur les plaintes pour viols et agressions sexuelles déposées contre lui. Il assure être "complètement innocent", et avoir des preuves de son innocence.

"Tout est faux, tout est mensonger", a martelé sur BFMTV Sébastien Cauet ce dimanche 10 décembre, alors que l'animateur est visé par trois plaintes pour viols et agressions sexuelles.

"Je subis ces attaques et ces accusations pour lesquelles je suis évidemment complètement innocent", s'est défendu l'animateur de NRJ, dont il a quitté l'antenne jusqu'à nouvel ordre le 22 novembre dernier, une décision "d'un commun accord" selon la radio.

Sébastien Cauet affirme avoir en sa possession "des documents qui (lui) ont permis de déposer plainte pour tentative d'extorsion de fonds en bande organisée. Ils ont été remis à la police et l'enquête est en cours".

L'animateur s'est dit "frustré" de ne pas pouvoir "montrer ces documents". "Nous avons tous les documents qui montrent cette tentative d’extorsion de fonds avec une mise en scène, c'était quelque chose de préparé", a-t-il encore martelé.

Des "mensonges"

"La parole des femmes victime est sacrée (...) Dans mon cas, il s’agit de mensonges", a-t-il ajouté.

Les plaintes contre l'animateur ont été regroupées dans une même enquête, entre les mains du parquet de Paris, confiée à la Brigade des mineurs de la police judiciaire de la capitale- l'une des plaignantes étant mineure au moment d'une partie des faits qu'elle dénonce. Cette dernière, la première à avoir déposé plainte le 18 novembre dernier, âgée aujourd'hui de 25 ans, dénonce deux viols: l'un en novembre 2014, l'autre en 2022. "Je la connais, comme je connais des milliers de fans en 40 ans de radio", a réagi Sébastien Cauet.

De son côté, l'animateur a déposé quatre plaintes: deux pour "harcèlement d'une personne au moyen d'un service de communication public en ligne" les 14 et 15 novembre, et deux pour "dénonciation calomnieuse" et "tentative d'extorsion aggravée" le 23 novembre.

F.R.