Accusations de viol: l'immunité parlementaire de Damien Abad levée
L'immunité Damien Abad a été levée ce mercredi matin par le bureau de l'Assemblée nationale, à la suite d'une requête de la justice. Visé par des accusations de viol et de tentatives de viol, l'ancien ministre, désormais député apparenté Renaissance, s'était dit le 17 mai dernier "favorable" à sa levée dans le cadre d'une enquête préliminaire en cours.
L'immunité protège les députés et les sénateurs de toute mesure coercitive (garde à vue ou contrôle judiciaire) mais n'empêche pas les mises en examen. Un parlementaire ne peut faire l'objet d'une arrestation ou de toute autre mesure privant ou restreignant sa liberté sans autorisation du bureau de l'Assemblée, sauf crime, délit flagrant ou condamnation définitive.
"Je vais désormais pouvoir me défendre sans relâche pour prouver mon innocence et laver mon honneur", a réagi le parlementaire de l'Ain auprès de BFMTV.
"Je souhaite être entendu comme n'importe quel citoyen"
La patronne des députés Renaissance Aurore Bergé, qui était présente lors du bureau de l'Assemblée nationale a indiqué de son côté à l'AFP que "la position du groupe Renaissance est constante". "L'immunité parlementaire doit être systématiquement levée dès lors que les faits ne concernent pas notre travail parlementaire".
Le parquet de Paris avait indiqué le 3 avril dernier avoir demandé la levée de son immunité parlementaire, "afin que les investigations puissent se poursuivre".
Deux plaintes ont été classées en 2012 puis en 2017. Les plaintes furent classées en 2012 puis 2017. En juin 2022, une nouvelle plainte a été déposée, entraînant l'ouverture d'une enquête préliminaire pour tentative de viol.