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Police-Justice

Accident ou suicide, aucune piste écartée dans la mort de Pisier

Accident ou suicide, aucune piste écartée dans la mort de Marie-France Pisier.

Accident ou suicide, aucune piste écartée dans la mort de Marie-France Pisier. - -

Le mystère reste entier autour de la mort de l'actrice française Marie-France Pisier, pour laquelle les enquêteurs suivent tout autant la thèse de l'accident que la piste du suicide, a-t-on appris mercredi de source proche du dossier.

La tête et les épaules de l'actrice âgée de 66 ans étaient coincées dans une lourde chaise en fer forgée lorsque son corps a été repêché dimanche dans la piscine de sa résidence secondaire de Saint-Cyr sur Mer (Var).

De même source, on explique que l'actrice aurait pu tout aussi bien trébucher involontairement sur la chaise, qui a été déplacée au bord de la piscine en raison de travaux, que se lester volontairement de son poids.

"Aucune hypothèse, pas même criminelle, n'est totalement écartée", a-t-on précisé toujours de même source.

Les gendarmes passent aussi au peigne fin les antécédents familiaux de l'artiste, dont plusieurs proches auraient eu recours au suicide.

L'autopsie pratiquée mardi sur le corps de l'actrice française n'a pas permis de connaître plus précisément les causes du décès de l'égérie du cinéma d'auteur.

L'hypothèse de la noyade reste toutefois la plus probable.

Les tentatives de réanimation de Marie-France Pisier réalisées par les secours ont contribué à fausser les constations des deux médecins légistes, qui n'ont retrouvé qu'une très faible quantité d'eau dans les poumons.

Les résultats des analyses toxicologiques réalisées sur la victime sont pour leur part attendues en fin de semaine, voire en début de semaine prochaine. Elles devraient permettre d'affiner les causes du décès, mais pas forcément de trancher entre l'accident et le suicide.

Le parquet de Toulon a ouvert une enquête pour "recherche des causes de la mort", une enquête qui n'est en rien criminelle, a-t-on réaffirmé de source judiciaire.

Jean-François Rosnoblet, édité par Yves Clarisse