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Police-Justice

1.500 euros pour une critique de resto et procès Pistorius: la semaine de la justice

Oscar Pistorius, lors de son procès le 8 juillet 2014.

Oscar Pistorius, lors de son procès le 8 juillet 2014. - -

BFMTV.com revient sur l'actualité judiciaire marquante des sept derniers jours. Cette semaine,une blogueuse a été condamnée pour avoir critiqué un restaurant, une vidéo secoue le procès Pistorius et Christian estrosi refuse de retirer son arrêté anti-drapeaux.

Si l'actualité judiciaire cette semaine vous a échappé, BFMTV.com vous propose de vous mettre à la page en un coup d'oeil.

Critique. Une amende pour une critique mal digérée. Le 30 juin dernier, une bloggeuse amateur été condamnée par le tribunal de Bordeaux à verser 1.500 euros de dommages et intérêts à un restaurant à qui elle avait consacré un billet acerbe. L'affaire a été rapportée mardi par le site @rrêt sur images après avoir été médiatisée sur Twitter par le célèbre avocat-blogueur Maître Eolas.

Pistorius. Une vidéo montrant Oscar Pistorius en train de rejouer la scène du meurtre de sa petite amie a été diffusée dimanche par la télévision australienne. Sa fuite pourrait avoir des conséquences importantes pour la suite du procès. L'audience de mardi a duré moins de 15 minutes, l'avocat d'Oscar Pistorius n'ayant plus de témoins à appeler. Les plaidoiries finales se tiendront donc au début du mois d'août.

Drapeaux. Christian Estrosi fait de la résistance. Le maire de Nice refuse de retirer son arrêté anti-drapeaux étrangers, malgré la décision de la justice administrative de le suspendre.

663.320 euros pour Marc Machin

Dédommagement. La cour d'appel de Paris a attribué vendredi 663.320 euros de dommages et intérêts à Marc Machin, victime d'une erreur judiciaire qui lui avait valu plus de 2.000 jours de détention injustifiée.

Violences conjugales. Le séducteur de Qui veut épouser mon fils, Giuseppe Polimeno, a été condamné pour violences conjugales à trois mois de prison avec sursis, assortis d’une mise à l’épreuve de cinq ans, ainsi qu'au versement de 6.600 euros de dommages et intérêts à son ancienne compagne mère.

Bracelet. Jérôme Kerviel, l'ex-trader de la Société générale, incarcéré depuis moins de deux mois à Fleury-Mérogis, aurait demandé au juge d'application des peines à être placé sous le régime du bracelet électronique.

Aurélie Delmas