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Torture: Amnesty retire sa campagne choc

Amnesty Belgique a dû retirer sa campagne utilisant sans leur autorisation, la photo d'Iggy Pop et du Dalaï Lama.

Amnesty Belgique a dû retirer sa campagne utilisant sans leur autorisation, la photo d'Iggy Pop et du Dalaï Lama. - -

L'image avait fait forte impression sur les réseaux sociaux. Amnesty Belgique a dû retirer sa campagne contre la torture, qui utilisait l'image d'Iggy Pop et du Dalaï Lama sans leur autorisation.

Exit le visage amoché d'Iggy Pop et celui du Dalaï Lama. Amnesty Belgique a dû retirer sa campagne choc contre la torture, mettant en scène, le chanteur, le chef spirituel, ainsi que le couturier Karl Lagerfeld. L'ONG avait en effet ommis de demander l'autorisation à ces trois personnalités d'utiliser leur image.

"Dans le cadre de sa campagne de sensibilisation contre la torture, la section belge francophone d’Amnesty International a utilisé une image d’Iggy Pop sans avoir consulté le chanteur au préalable. Même si Amnesty International a bien sûr agi en toute bonne foi, nous souhaitons lui présenter nos excuses", est-il écrit dans un communiqué datant du 20 juin, sur le site d'Amnesty.

Iggy Pop a pour sa part sobrement tweeté le lien vers le communiqué de l'ONG.

Most of you have seen the image that had been circulating since last week. Here is more about it: http://t.co/WDGhajjsrE
— Iggy Pop (@IggyPop) 24 Juin 2014

''L'avenir du rock'n roll c'est Justin Bieber''

"Cette campagne comportait au début une affiche faisant appel à une image du Dalaï Lama, image qui a très largement circulé sur Internet. Bien qu’elle ne visait en rien celui-ci, bien au contraire, elle a fortement heurté un certain nombre de croyants", est-il encore précisé dans le communiqué.

La campagne, qui montrait les trois personnalités, le visage tuméfié et déclarant: "L'avenir du rock'n roll c'est Justin Bieber", "Un homme qui n'a pas de Rolex à 50 ans a raté sa vie" ou encore "Le sommet de l'élégance, c'est la chemise hawaïenne et les tongs", avait été largement partagée sur les réseaux sociaux.

L'objectif était de montrer que sous la torture, on peut dire n'improte quoi.