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Plainte de l'ex-compagne de Delarue après réception de mails posthumes

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L'ancienne compagne de l'animateur a porté plainte pour "usurpation d'identité" après avoir reçu dans les heures suivant sa mort deux messages provenant de sa boîte mail.

L'ancienne épouse et mère du fils de Jean-Luc Delarue a porté plainte, pour "usurpation d'identité" notamment, après avoir reçu dans les heures suivant la mort de l'animateur deux messages provenant de sa boîte mail, révèle le JDD.

Son avocate, Me Isabelle Wekstein a "confirmé le dépôt de la plainte", mais ni elle, ni sa cliente, Elisabeth Bost, ancienne compagne de l'animateur, "ne souhaitent faire de commentaires".

Des mails agressifs

Selon le JDD, cette plainte contre X déposée à Paris vise deux mails reçus par Elisabeth Bost, respectivement trois heures et huit heures après la mort de l'animateur, le 23 août. Ils émanent de l'adresse mail de Jean-Luc Delarue, mais plusieurs éléments laissent penser qu'ils n'ont pas été écrits par l'animateur, selon le texte de la plainte.

Parmi ces éléments, le ton des messages, très agressif envers la destinataire, "ne correspondait en rien à ce que Jean-Luc Delarue avait pour habitude" d'écrire à celle dont il était séparé depuis 2010, explique la plainte.

Le premier mail aborde l'héritage de l'animateur. Il demande la restitution de quatre oeuvres d'art léguées à Jean, le fils que Jean-Luc Delarue a eu avec Elisabeth Bost, en vue d'un inventaire et d'une remise à l'enfant.

L'hebdomadaire précise que les plaintes ont été déposées des chefs de "faux", "usurpation d'identité", "usurpation d'identité numérique", "atteinte à la représentation de la personne" et "atteinte à l'intimité de la vie privée"

Héritage délicat

Cette plainte intervient dans le contexte de l'héritage délicat de l'animateur, facteur de tensions entre ses proches.

Selon le texte manuscrit du testament en date du 16 février dernier, publié fin septembre par le JDD, Jean-Luc Delarue lègue deux biens immobiliers et les pièces majeures de sa collection d'art à Anissa, qu'il avait épousée trois mois plus tard, tandis que la société Réservoir Prod, dont la valeur est incertaine, reviendrait à son fils Jean, 5 ans, écartant expressément la mère de l'enfant.