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Philippe Candeloro bouleversé par les images de Dropped

Philippe Candeloro, deux jours après le drame survenu sur le tournage de "Dropped", le 11 mars 2015.

Philippe Candeloro, deux jours après le drame survenu sur le tournage de "Dropped", le 11 mars 2015. - Juan Mabromata/AFP

Quatre mois après le drame survenu sur le tournage de Dropped en Argentine, le patineur a pu visionner les images du tournage de l'émission de TF1. Une étape nécessaire pour "évacuer le traumatisme".

La douleur est toujours vive. Et les mots manquent toujours autant pour qualifier la tragédie survenue le 9 mars dernier en Argentine sur le tournage de Dropped. Après le crash de deux hélicoptères qui a coûté la vie aux champions Alexis Vastine, Florence Arthaud, Camille Muffat, à cinq membres de la production ALP et aux deux pilotes argentins, personne n'a oublié le terrible drame qui s'est produit au cours du tournage de ce qui devait être le nouveau grand jeu d'aventures de TF1. 

Le 16 juillet dernier, quatre mois après le drame, une quinzaine de personnes, parmi lesquelles les participants de l'émission et le présentateur Louis Bodin, a été invitée à visionner les images filmées lors des premiers jours de tournage. Interrogé par le magazine TV Grandes Chaînes, Philippe Candeloro s'est confié sur ce moment forcément douloureux. 

"Ces images m'ont fait du bien"

Le patineur explique qu'ils ont pu voir "quarante minutes montées de manière chronologique" avec "à la fin, une séquence délicate qui rend hommage aux disparus". "Lors de la projo, nous avons ri, souri et pleuré, avoue Philippe Candeloro. C'est une étape pour évacuer le traumatisme. Ces images m'ont fait du bien."

Les familles des victimes n'ont pas été invitées à cette réunion, mais un DVD leur sera envoyé si elles le souhaitent. Si Philippe Candeloro comprend que les proches soient "choqués de ne pas avoir été conviés", il assure qu'il est important pour lui que "les endeuillés voient combien les jours précédant le drame ont été heureux" Il conclut : "Ces images sont surtout importantes pour l'entourage des victimes. C'est bien qu'elles restent confidentielles pour le moment".

Fabien Morin