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Oprah Winfrey affirme avoir été victime de racisme en Suisse

Oprah Winfrey, ici au premier plan.

Oprah Winfrey, ici au premier plan. - -

La vendeuse d'un magasin de luxe aurait refusé de présenter un sac à la célébrité américaine, affirmant que celle-ci n'avait pas les moyens de se l'offrir.

La renommée ne protège pas des préjugés. Oprah Winfrey affirme avoir été victime de racisme dans une boutique de luxe, lors d’un séjour à Zurich le mois dernier. La célébrité la plus puissante du monde selon Forbes a confié, lors d’une interview télévisée, qu’une vendeuse a refusé de lui montrer un sac à main, qui, selon elle, était "trop cher" pour l'Américaine.

Une démarche qui a surpris l’animatrice et productrice de télévision, qui a gagné 77 millions de dollars (environ 58 millions d’euros), entre juin 2012 et juin 2013. "J'ai dit à cette femme: je voudrais voir ce sac à main sur l'étagère. Et elle m'a repondu: non celui-ci est trop cher."

La vendeuse lui a alors vanté un sac à main en crocodile, lui expliquant qu'il avait été créé pour l'actrice américaine Jennifer Aniston.

L’animatrice, venue à Zurich pour le mariage de Tina Turner, a raconté qu'elle avait eu envie de rire et de jouer à Pretty woman en achetant toute la boutique pour damer le pion à la vendeuse. Ce qu’elle n’a pas fait, puisque cette dernière aurait touché une énorme commission sur les ventes.

"Un simple malentendu"

Avec une fortune estimée à 2,8 milliards de dollars (2 milliards d’euros) par le magazine américain Forbes, Winfrey pouvait largement s’offrir le sac en question, d’une valeur de 35.000 francs suisses (28.428 euros).

Trudie Götz, propriétaire de la chaîne suisse de boutiques de luxe Trois Pommes, a expliqué qu'il s'agissait d'un malentendu: "Ma vendeuse a voulu être trop gentille. Elle lui a expliqué qu'elle pouvait lui montrer des versions moins chères en autruche, en pur cuir et en velours."

La gérante ne prévoit pas de sanctions contre son employée et a assuré qu’elle allait consulter son avocat pour faire face aux accusations. Suisse Tourisme, l’organisme de promotion du tourisme dans le pays, a déjà présenté ses excuses sur Twitter: "Cette vendeuse a eu un comportement déplacé. Nous sommes désolés."

M.K. avec AFP