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ONPC: Caroline Fourest répond aux accusations de Laurent Ruquier

Caroline Fourest est empêtrée dans une polémique avec Aymeric Caron.

Caroline Fourest est empêtrée dans une polémique avec Aymeric Caron. - Kenzo Tribouillard - AFP

L'essayiste s'explique dans une tribune sur le fond de la polémique avec Aymeric Caron et Laurent Ruquier, partie d'une méconnaissance du fonctionnement de la justice en France, selon elle.

L'histoire continue de s'envenimer: dimanche, l'essayiste Caroline Fourest a publié une tribune sur le site du Huffington Post pour répondre à Laurent Ruquier. Déçu qu'elle ait "menti" face à Aymeric Caron sur le plateau d'On est pas couché, l'animateur avait assuré dimanche qu'il ne l'inviterait plus.

"A mes procureurs Ruquier et Caron", s'intitule la tribune. Caroline Fourest revient sur le fond de l'affaire: le procès en diffamation à son encontre, intentée par une jeune femme voilée qui avait été agressée à Argenteuil, des faits "instrumentalisés par des collectifs intégristes", selon l'écrivain. Condamnée en première instance, Caroline Fourest s'est targuée sur ONPC d'avoir gagné le procès en appel, son avocat l'ayant informée que la partie adverse n'avait pas interrompu le délai de prescription pour cet appel.

Elle ignorait "le délai technique" de la justice

En réalité, tant que la cour d'appel ne statue pas formellement sur ce point juridique, aucune partie ne peut prétendre avoir "remporté" le procès. "N'étant pas juriste, j'ignorais ce délai technique", écrit Caroline Fourest, qui rappelle "avoir fait cette précision sur son bloc" dès le lendemain. "Pourquoi Laurent Ruquier a-t-il choisi de ne pas dire cette vérité à l'antenne, au lieu de m'accuser d'avoir menti?"

"J'éclaterais de rire si cette polémique absurde n'avait pas pour effet d'occulter l'essentiel", à savoir le débat sur le droit au blasphème, au coeur de son dernier livre. "Drôle de monde, où l'on réussit à faire passer l'anecdotique pour l'essentiel, les pacifistes pour des violents, les tueurs pour des victimes, et au final le vrai pour du faux", conclut-elle.

A. G.