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Michel Drucker reprend "Vivement dimanche": "La télé, c'est comme le vélo, ça ne s'oublie pas!"

Michel Drucker en juin 2020.

Michel Drucker en juin 2020. - Thomas SAMSON / AFP

L'emblématique animateur de France 2 reprend le collier, à 78 ans, après avoir frôlé la mort. Il reprend son émission Vivement dimanche, le 28 mars prochain. France 2 dégaine à cette occasion un spot TV teinté d'humour.

"J'espère que les téléspectateurs ne vont pas me trouver trop changé dimanche." Michel Drucker, revient de loin et son retour à la télévision, le dimanche 28 mars prochain, relève du miracle.

Car si le ton du spot de France 2 annonçant son retour est léger - il y est présenté en cycliste de compétition, qui reprend le vélo et lance en pédalant: "La télé, c'est comme le vélo, ça ne s'oublie pas!" - l'animateur a évité le pire.

Au micro de Philippe Vandel, sur Europe 1, ce lundi 22 mars, il raconte ainsi avoir frôlé la mort. "J'ai cru que je n'allais jamais revenir", livre-t-il d'une voix fatiguée.

"La télé, c'est ma vie"

Michel Drucker, 78 ans, a en effet subi un triple pontage coronarien en septembre. Il a également failli être amputé de la jambe gauche, après une infection bactérienne. "J'étais cuit", lâche-t-il, expliquant que la confiance des dirigeants de France Télévisions l'a beaucoup aidé. "On te garde ta place", lui ont-ils dit lorsqu'ils lui ont rendu visite à l'hôpital Européen Georges Pompidou, où il était traité.

"Cette élégance a été extrêmement importante pour moi. (...) Ça a été mon moteur. La télé, c'est ma vie".

Le présentateur, connu pour son mode de vie très sain et son amour du vélo, a toujours affirmé qu'il ne comptait pas s'arrêter.

"Six mois de cauchemar"

Le service public, qui avait confirmé qu'il resterait à l'antenne, a donné son feu vert pour le tournage de Vivement Dimanche ce mercredi 24 mars, suivi d'une diffusion le dimanche 28. Il sera entouré pour l'occasion des humoristes régulièrement invités dans son émission, comme entre autres Gad Elmaleh, Anne Roumanoff ou Laurent Gerra.

Pour se préparer, il explique à l'AFP se livrer à "une heure et demie de sport le matin et sieste l'après-midi". Un livre, Ça ira mieux demain, relatant les "six mois de cauchemar" qu'il a traversés, sortira fin avril.

Magali Rangin