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Têtes couronnées

Un tabloïd britannique accepte de solder sa défaite contre Meghan Markle

Meghan Markle, duchesse de Sussex, à Johannesburg, en Afrique du Sud, le 2 octobre 2019

Meghan Markle, duchesse de Sussex, à Johannesburg, en Afrique du Sud, le 2 octobre 2019 - Michele Spatari © 2019 AFP

Le "Mail on Sunday", qui avait publié une lettre de Meghan Markle à son père sans son accord, accepte de lui verser une livre sterling de dommages et intérêts, ses frais de justice et une somme restée confidentielle.

Le journal britannique à grand tirage Mail on Sunday a accepté de solder une procédure judiciaire pour atteinte à la vie privée perdue face à l'épouse du prince Harry Meghan Markle, selon un document judiciaire rendu public mercredi.

L'éditeur du journal accepte de verser à l'ancienne actrice américaine une livre sterling de dommages et intérêts pour utilisation abusive d'informations privées, ainsi qu'une somme, dont le montant reste confidentiel, pour atteinte au droit d'auteur. Un porte-parole de Meghan Markle a décrit cette somme comme "importante" et indiqué qu'elle serait reversée à des associations.

S'y ajoutent des frais de justice qui s'élèvent à 300.000 livres sterling (360.000 euros), le tout devant être versé avant le 7 janvier, selon un document judiciaire rendu public auprès de journalistes britanniques par la défense du groupe Associated Newspapers Limited (ANL). Selon la BBC, ce document confirme formellement que l'éditeur du journal, qui avait indiqué qu'il envisageait un recours devant la Cour suprême, accepte sa défaite.

Une lettre à son père publiée sans son accord

En guerre contre des tabloïds souvent sans pitié avec elle, Meghan Markle, dont l'époux le prince Harry tient pour responsable la presse à scandale de la mort de sa mère Diana en 1997 dans un accident de voiture à Paris, avait poursuivi le Mail on Sunday pour la publication d'une lettre adressée à son père Thomas Markle.

Dans cette missive publiée en 2018, peu après son mariage avec le prince Harry, Meghan Markle demandait à son père de cesser de s'épancher et de mentir dans les médias sur leur relation brisée.

Le 2 décembre dernier, la justice britannique avait donné gain de cause à la duchesse de Sussex en rejetant le recours de l'éditeur du journal contre une décision rendue 10 mois plus tôt, qui jugeait illégale la publication de la lettre.

Dénonçant à de multiples reprises la pression des médias sur son couple, le prince Harry en a fait la raison principale de sa mise en retrait de la famille royale et de son exil avec son épouse en Californie, où ils vivent avec leurs deux enfants.

B.P. avec AFP